A propos du texte; Indépendance...

Chers amis,

C’est un grand honneur pour moi de faire partie de cette grande famille créée par Welovewords. Cependant ; Au regard des commentaires sur mon texte Indépendance, Il y’a quelques propos qui semblent lancer admirablement le débat.

Il faut arrêter de penser l'Afrique globalement,

Indépendance = Gouvernement tyrannique.

L’Afrique espoir ; Ainsi que le spectre de l’ethnicité.

[...] Moi je ne sais toujours pas ce que tout cela veut dire !
Ça mérite débat mais voilà ! Chez nous en France ; Un débat ; Sur l’identité nationale par exemple, «  Le repli identitaire si vous voulez » ressemble à  un monologue à plusieurs voix concordantes, empreintes de démagogie et d'arbitraire,  ayant pour  objet : De décomplexer le pernicieux rejet de la différence, tout en  minimisant  habilement  la nocivité des réformes en cours ; Les tests ADN, la condamnation des mineurs,  l’appel à la délation, la suppression du juge d’instruction, la déchéance de la nationalité.

Depuis la création du ministère de la rémanence, qui officialise le racisme de l’état ; On assiste à une libération de la parole des racistes décomplexés  qui répand et banalise insidieusement les préjugés. Du coup chez nous en France ; La capacité de révolte ou même d’indignation  s’amenuise sérieusement.  

Toutes les conférences prévues sur le thème « Indignez-vous ! » ont été annulées….

En attendant, moi je jouis de la chance d’être Français, décrié mais français tout de même ! Assigné dans la liberté de mouvement dans mon H. L. M. de banlieue, je déguste avec une presque coupable délectation, le sauciflard, le foie gras, le cassoulet, le calendos trop fait, la cancoyotte avec le bâton de manioc ou le munster, arrosés de vinasse de table, ou de grands crus classés. De temps en temps, j'ingurgite pêle mêle les escargots, les cuisses de grenouilles, les pâtés de termites, les vers de palmiers, les huîtres, les chenilles, les tripoux de mouton, les sauterelles grillées ou frites pimentées. Je déguste aussi bien le vin de palme, le kwata, le haa, le arki le champagne ou le koutoukou en dansant au son du tam-tam, la kora ou le piano à bretelles.
J'ai la noblesse de la couleur sépia, la fortune précaire des délaissés et des sans voix, un rang social précis ; des ambitions assignées à domicile, une réserve permanente de places dans les prisons, les centres d'éducation spécialisés, parmi les repêchés de l'université, les internats d'excellence et les pôles d'emplois. Tout cela rend si fier, que certains se demandent ce que j'ai pu faire de spécial pour mériter tant de biens ?
Comme les fils et petits fils de : Portos, de ritals, de ratons, de voleurs de poules, de crouilles, d'espagouins et leurs femmes à barbes ou de la racaille qu'il faudra nettoyer au Kärcher,  je me suis juste donné la peine de naître noir et Français, rien de plus !