A trop mourir on pose les armes
lunedepirate
J'y arrive plus.
Je sais pas.
Je sais plus c'est confus.
Je ne trouve plus de remède, plus de pansement assez résistant contre cette fissure.
Qui suis-je vraiment ?
Quelqu'un de faux.
Épuisée, je traîne ma peine sur des kilomètres, mais pourquoi ?
Plus de réponses à ces éternelles questions.
Plus rien n'a de sens dans cette pitoyable vie.
On oublie tout, les passions, les rires, la vie, tout.
Sauf la douleur collée au coeur, marquée de son encre indélébile.
Je suis tellement fatiguée.
Envie de partir...
A la galerie, j'farfouille dans les rayons de la mort.
Il gèle des stalactites qui me percent le cœur.
Je m'accroche mais je glisse.
Je me noie,
Je sombre.
Poussière...
Très sympa, c'est vrai, fort et beau (et triste mais tant pis) ;)
· Il y a plus de 10 ans ·dreamcatcher
Très beau texte qui relate très bien les pensées d'une âme à la dérive dans un monde trop compliqué.
· Il y a plus de 10 ans ·camishka
Il faut sombrer, c'est important!
· Il y a plus de 10 ans ·Puisque Ferré est cité, je lui emprunterais ces mots: "N'oubliez jamais que le rire n'est pas le propre de l'homme, mais qu'il est le propre de la Société. L'homme seul ne rit pas; il lui arrive quelquefois de pleurer."
Comme un écho à ces vers de Musset:
"Le seul bien qu'il me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré".
Tout ça pour dire que j'aime bien votre texte.
Frédéric Clément
Merci pour vos citations.
· Il y a plus de 10 ans ·lunedepirate
Très beau travail!
· Il y a plus de 10 ans ·Iris Mink