A trop mourir on pose les armes

lunedepirate

J'y arrive plus.
Je sais pas.
Je sais plus c'est confus.

Je ne trouve plus de remède, plus de pansement assez résistant contre cette fissure.

Qui suis-je vraiment ?
Quelqu'un de faux.

Épuisée, je traîne ma peine sur des kilomètres, mais pourquoi ?

Plus de réponses à ces éternelles questions.
Plus rien n'a de sens dans cette pitoyable vie.

On oublie tout, les passions, les rires, la vie, tout.
Sauf la douleur collée au coeur, marquée de son encre indélébile.

Je suis tellement fatiguée.

Envie de partir...

A la galerie, j'farfouille dans les rayons de la mort.

Il gèle des stalactites qui me percent le cœur.

Je m'accroche mais je glisse.
Je me noie,
Je sombre.

Poussière...

  • Très sympa, c'est vrai, fort et beau (et triste mais tant pis) ;)

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Cat

    dreamcatcher

  • Très beau texte qui relate très bien les pensées d'une âme à la dérive dans un monde trop compliqué.

    · Il y a plus de 10 ans ·
    P1060281

    camishka

  • Il faut sombrer, c'est important!
    Puisque Ferré est cité, je lui emprunterais ces mots: "N'oubliez jamais que le rire n'est pas le propre de l'homme, mais qu'il est le propre de la Société. L'homme seul ne rit pas; il lui arrive quelquefois de pleurer."
    Comme un écho à ces vers de Musset:
    "Le seul bien qu'il me reste au monde
    Est d'avoir quelquefois pleuré".
    Tout ça pour dire que j'aime bien votre texte.

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Un inconnu v%c3%aatu de noir qui me ressemblait comme un fr%c3%a8re

    Frédéric Clément

    • Merci pour vos citations.

      · Il y a plus de 10 ans ·
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      lunedepirate

  • Très beau travail!

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Whatsapp image 2023 09 27 at 11.40.03

    Iris Mink

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