Abandon

flolacanau

Nu

Sans calcul,

Sans possible recul

Sans peur ridicule

Sans particules

On s’inocule

Un doux poison :

L’abandon.

Clos

Les yeux morts

On y laisse corps

On hurle encore

Monde inodore

Que l’on ignore

On prend, on donne

On s’abandonne.

Ouverte

La plaie suppure

D’ancienne luxures

Et face au mur,

Toujours plus dur

Revient l’armure

Et l’oraison

De l’abandon.

Cachés

Les yeux ouverts

Réel amer

Les vaines prières

Effets secondaires

Temps mortifère.

Le violon déconne

J'abandonne.

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