Abandon
flolacanau
Nu
Sans calcul,
Sans possible recul
Sans peur ridicule
Sans particules
On s’inocule
Un doux poison :
L’abandon.
Clos
Les yeux morts
On y laisse corps
On hurle encore
Monde inodore
Que l’on ignore
On prend, on donne
On s’abandonne.
Ouverte
La plaie suppure
D’ancienne luxures
Et face au mur,
Toujours plus dur
Revient l’armure
Et l’oraison
De l’abandon.
Cachés
Les yeux ouverts
Réel amer
Les vaines prières
Effets secondaires
Temps mortifère.
Le violon déconne
J'abandonne.
j'aime ce rythme, lancinant et vibrant à la fois
· Il y a presque 9 ans ·Maud Garnier
Un bon rythme dans cette poésie...bravo, Flo !!!
· Il y a presque 13 ans ·Pascal Germanaud
Un beau poème. A continuer absolument !
· Il y a presque 13 ans ·nilo
surtout n'abondonnes pas, continues comme ça, bravo un vrai poème
· Il y a presque 13 ans ·franek