Amours trop fortes
gun-giant
Son corps est un porte- manteau
En fermant les yeux
J’accroche le mien en partant
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Le battement de sang de la mer
Aux tempes de nos ventres
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…les fièvres gomment les exilés
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Elle martèle ses cheveux
par le trou de serrures des plages
Livré sauf les cendres de la fenêtre
le sein se couche au profil de nos lèvres
Je bois mes veines stridentes
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L’eau de ses yeux sur la perte de mes désirs
Amena au bord de mes larmes les yeux d’une autre
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Harnaché de pendus
Le corps en bataille
Et le sang dans une ampoule
électrique
Un bloc d’amants qui s’entrouvre
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Batelière de ses poignets
Elle troublait
Entre nous les sources
Qui ramenaient nos yeux
A des échos de lune
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L’alibi de sa peau saignait sur ses désirs
Prêteur sur cœur je rendis la monnaie de ses doigts
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Doigt posé sur le sang
Le vertige rebrousse le cristal
jusqu’à la nuit
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Crispé à la morsure
la gelée de ton cri
eau dormante à l’appétit de laine
fendue par les oiseaux qu’elle
aime à perdre l’eau
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Tes yeux en rêve dans la rivière
N’ont pas su trouver l’océan
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La danseuse nue
Tant sa robe salie de ciel
Refusait de la craindre
Elle sommeilla son ventre
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Je suis la famille de ton corps stridente
Bronzé ! descendre de ta peau aux appels du désert
L’éclair rugit de chair
L’orange des insectes déboutonnés mouille le soleil
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La salive découvre des orées de forêts
Il en suffit d’ouvrir les rênes
Pour dévaler
Les ruées
vers des ors inconnus
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l’homme est l’eau qui éteint le soleil
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Tu es
des ennuis solitaires
Si tu déposes ta voix de silence
comment pourrais- je reposer
entre tes sourires
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Impatiente mais nue d’une étoffe de rivière
A l’échafaud blanc et son cou que l’on bat
C’est l’oiseau à vif aux empreintes de soleil
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les chandeliers de mes bras
sur le chemin de ronde de sa peau
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Cils peuplés d’animaux à fourrures
Sur l’œil dégouttant pleurs d’alcool
La langue à perdre haleine
Pionnier en amour sans doute
Naissant suif de la terre musclée
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Et la musique se vendit jusqu’au fond des cœurs
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Je suis nu de ton sang
les cris sont si tranchants
que leur poids fait tomber
la colombe s’écrase sur le pont
prend feu
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La conscience de nos passions
s’étouffe dans l’œuf de notre œil
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dans un état glabre de surexcitation
mes mains aux mœurs difficiles
éclaboussent de boucliers
que franchissent d’humides fantômes
le profil de son haleine
Elle avait la langue dure des routes parcourues
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Homme à la renverse en ciel roussi
(à suivre)
des mots à susurrer fortement ou crier paisiblement.
· Il y a environ 14 ans ·odkali
Quel voyage ! Quelle originalité ! Bravo.
· Il y a environ 14 ans ·bibine-poivron
Combien sont-elles à porter tous ces sentiments ?
· Il y a plus de 14 ans ·selig-teloif
quel foisonnement, il me fait penser à un jardin sauvage, joli voyage
· Il y a plus de 14 ans ·viv