antienne de moi
mada
pour toi
pour toi
laisse-moi
raconter mon histoire
anttienne
brisant les lignes
énuquant les mots
chantant
pour moi
l'éternité
j'ai amputé
mes pieds
pour ne pas m'envoler
mutilé
mes mains
sur ton vide
arrêté
mon coeur
au métronome de ton souffle
et je t'invente
avant que ne tombe
sur moi
l'éternité
juste très beau
· Il y a presque 4 ans ·ventvert
Brisant la ligne de vie,
· Il y a presque 5 ans ·tes mains n’attrapent que le vide.
Le coeur ouvert n’a plus de sang,
on y entend le vent.
Tu vises l’éternité
au-delà d’un soir
en t’amputant les membres ,
sans le savoir.
En te coupant les pieds,
cela ne suffit nullement
à se détacher de terre .
Ode funèbre et sacrifice
au nom de l’histoire :
est-ce dans les ténèbres
que se prolongera ta mémoire ?
Pulsation et métronome
suspendus au récitatif,
antienne à peine ébauchée
la prière n’atteint pas l’éternité
ni la voûte céleste :
les mots que tu lançais
retombent; brisés
vains projectiles :
ils s’éparpillent
au petit bonheur
- à tout coeur -
la dame de pique
a perdu sa tête
et son amour
se dissout dans le noir .
rechab
La Bonne Chanson IV
· Il y a presque 5 ans ·Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore,
Puisque, après m’avoir fui longtemps, l’espoir veut bien
Revoler devers moi qui l’appelle et l’implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
C’en est fait à présent des funestes pensées,
C’en est fait des mauvais rêves, ah ! c’en est fait
Surtout de l’ironie et des lèvres pincées
Et des mots où l’esprit sans l’âme triomphait.
Arrière aussi les poings crispés et la colère
À propos des méchants et des sots rencontrés ;
Arrière la rancune abominable ! arrière
L’oubli qu’on cherche en des breuvages exécrés !
Car je veux, maintenant qu’un Être de lumière
A dans ma nuit profonde émis cette clarté
D’une amour à la fois immortelle et première,
De par la grâce, le sourire et la bonté,
Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces,
Par toi conduit, ô main où tremblera ma main,
Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses
Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ; Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas,
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux aux gais combats.
Et comme, pour bercer les lenteurs de la route,
Je chanterai des airs ingénus, je me dis
Qu’elle m’écoutera sans déplaisir sans doute ;
Et vraiment je ne veux pas d’autre Paradis. paul Verlaine
j'aurais pas dû me crever les yeux..amputer mes pieds et mutiler mes mains..t'aimer c'était pas assez....
mada
Belle preuve d'amour...
· Il y a presque 5 ans ·Louve
comme des coups de poing .. les mots
· Il y a presque 5 ans ·Susanne Derève
très belle antienne
· Il y a presque 5 ans ·expectative