Au stade

Choupette

Dans les tribunes les supporters chantaient, criaient, riaient…Le match allait commencer. Les deux équipes entraient sur le terrain, sous l’ovation unanime des deux groupes opposés. Installé au bord d’un escalier, chargé de la sécurité, je jetais un œil aux alentours. Tout allait bien.

Mon regard fut attiré par cette fille…short court et haut moulant aux couleurs de son équipe. Je ne pouvais dégager mon regard, elle s’en aperçu, me sourit, et se leva au coup de sifflet de l’arbitre.  Elancée, mince et gracieuse…un coup de coude de mon voisin me rappela que j’étais venu pour le match ! » Regarde… ! » L’équipe de notre ville avait l’avantage mais ce fut de courte durée. La défense eut fort à faire avec leurs attaquants. Coup d’œil à droite. La supportrice jubilait, lançant ses bras en l’air…

Décidément, je ne pouvais être très attentif…sa poitrine sautait à chacun de ses bonds. Elle riait, discutait avec sa voisine de siège et montrait du doigt le goal de leur équipe. J’entendis malgré le raffut… une de ses connaissances apparemment… »Faute ! » Un peu de silence, l’arbitre remet en jeu… Elle s’assoit. Et me regarde, sourire… nos regards se croisent et ne se détachent pas.  Les supporters crient, un joueur tombe, blessé…A peine un coup d’œil au terrain et ma tête se tourne à nouveau vers elle. Je ne vois plus qu’elle. Comme si les tribunes s’étaient vidées…elle est là, rougissante et attirante à la fois.

Elle se lève et monte les escaliers. Je la suis, comme un automate. Je n’entends plus ni les chants, ni les cris. Je ne vois plus rien, ni la holà des supporters, ni les vigiles en haut de l’escalier qui me saluent. Mon regard sur sa silhouette fine, ses jambes nues fuselées…sportive, c’est sûr ! Elle semble m’attendre, regarde vers moi et m’entraîne. Elle me fascine. Elle s’arrête et me tend la main. Elle m’emmène et je me laisse faire. Le contact de cette main chaude me fait frissonner. Elle se colle contre moi, ralentit son pas. Elle s’appuie sur le mur et  je réalise que déjà nos lèvres se joignent.

Ce n’est plus un rêve. Mes bras l’enlacent, ma bouche dévore la sienne. Son corps chaud contre le mien ondule sous mes caresses. Mon désir commence à se manifester. Elle plaque ses mains sur mes fesses, m’appuyant contre elle. Son bassin imprime au mien un balancement…

Je perds le sens de la réalité. Mes mains, se glissent sous son tee shirt, sentent ses seins libres, ses pointes dressées… Je le soulève pour poser ma bouche sur ses tétons durs et sensibles. Elle gémit, se cambrant pour sentir mon sexe dur contre elle. Je ne peux qu’accéder à ce qu’elle me demande….Une main glisses dans son short, découvrant, une toison fine…sa petite chatte humide. Elle frissonne. Je tremble. Un doigt, puis deux en elle. Elle me mordille l’oreille, soupire, et sa main glisse entre mes jambes, palpant mon sexe au travers de mon pantalon. Oh oui…Elle le libère…ses doigts autour de ma hampe vont et viennent doucement….Le miens découvrent son bouton d’amour bien gonflé. Elle tressaille, plie à peine les genoux sous le plaisir.

Je crois que le désir nous emporte ailleurs…loin. Je la retourne, seins contre le mur froid. Elle m’encourage d’un oui  étouffé. Je baisse son short, écarte ses jambes d’une main et glisse mon sexe entre ses fesses, d’une main sur son ventre, je la cambre davantage, glissant sur ses lèvres trempées de sa mouille… Oh, le contact de mon gland sur son sexe n’est que douceur. Elle veut. D’un coup de rein je la prends, là, dans ce couloir désert, sous les cris des tribunes juste derrière…Ce bruit qui semble étouffer ses gémissements, mais que je sens à chaque coup de reins.

Ma main continue de caresser son bouton, ses fesses bien rondes contre mon pubis m’excitent à chaque fois que je me reprends. Elle supplie, elle quémande, plus fort, plus vite. Elle aime. Elle veut ! Je mords son épaule, elle se cambre, elle respire plus fort, gémit. Je plante mes ongles dans la chair de ses hanches pour ne pas la lâcher. Elle tremble et…Un oui, s’échappe de ses lèvres… Je sens son corps qui m’échappe, qui …Je jouis longuement en elle. M’abandonnant contre son corps repu.

« But ! »  La clameur de la tribune, toute entière debout…me sort de ma torpeur. Elle est là, sautillant de joie sans le gradin animé de cris et de bras levés… elle se tourne vers moi, me montrant son maillot…trempé de sueur, d’une main m’envoyant un baiser, me montrant l’escalier qui monte…

J’ai rêvé…mais peut être pas…elle monte, je la suis….

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