BEURRE, ARGENT DU BEURRE

PATER NOSTER  : Il y a le beurre, l'argent du beurre et Harfleur.   Il y a le beurre, l'argent du beurre et la peur. Il y a le beurre, l'argent du beurre et la fleur.

ANGELE : Quand au renonce au beurre ou à l'argent du beurre, il reste sa soeur.

PATER NOSTER   : Quand on renonce à sa soeur, à sa rancoeur, à sa fureur, il reste sa terreur.

ANGELE : quand malgré sa terreur, sans torpeur, sans rancoeur, on cherche toujours sa fleur, on retrouve, on y trouve, on y puise sa ferveur.

PATER NOSTER   : On peut aussi substituer au beurre, son succédané, la margarine mais son goût est trop fade. On se raccroche donc au beurre qui devient tarte à la fraise sur un poirier. 

ANGELE : Les fruits et les jours y passent, on imagine, on rumine, on fulmine

PATER NOSTER   : C'est indigeste, c'est peu modeste, c'est de l'inceste,c'est un insecte qui se délecte et se débecte son idiolecte.

ANGELE  : c'est rectum et plenum, peplum et quorum, c'est streptocoque, staphylocoque, oeuf à la coque, c'est dérisoire, ce désir de boire du superfétatoire, c'est maléfique, prophylactique et diabolique. 

PATER NOSTER   : c'est comme ça, vie ou trépas, dans ce débat en bas de soie, caleçon de laine et Madeleine. 

ANGELE : C'est décisif, incisif, abrasif mais curatif. Faut c'qui faut, coup de marteau et Hercule Poirot. Elémentaire, alimentaire, carie dentaire, mon cher Watson