calèche dans une eau sauvage

Helene Bartholin

Ce serait  oui le conditionnel

Qui les  réveille

Dans leur sommeil

Où tout se mêle

Ce serait dans l’eau trouble.

Un verre de chiroubles.

Dans  chaque main

Grace à Hermès

Elle le mènerait en Calèche

Et lui offrirait

Une  Eau Sauvage.

Ils se donneraient

Les émois amoureux

Si tendrement à deux

Si amoureux.

Ce serait

Non dans la mort

Mais avec le rêve

Partout  partagé

Pour penser

Pour se réveiller

Pour s’aimer.

Lui rêve

Frôle, flirte avec une mort

Que lui seul maitrise.

Elle ne comprend pas

Elle accepte

Pourquoi ?

Elle l’aime

Il l’aime.

Ce serait la tendresse

Une prouesse

Tant attendue

Un amour physique

Tout  platonique.

Un sentiment

Si fort

Lui apportant le réconfort

A côté de la mort.

Est-ce vraiment la mort ?

C’est un état second

Où la réalité dépasse la fiction

Qu’il aime tant.

Elle non cérébrale

Serait à l’horizontale, à la  verticale

Aurait des pensées non avouables,

Elle aimerait à rêver

Elle aurait des fantasmes.

Tous deux

Ont des rêves, des fantasmes.

Plus de conditionnel

Ils pensent au présent

Adieu les phantasmes

Ils réaliseront leurs rêves

Car oui ils s’aiment.

Quel est leur futur ?

Seuls ils le connaitront

Quand le futur sera le présent.

Pour lui

un lit est un tombeau

Pour elle

un lit est un lieu de jouissance

Tous deux s'acceptent

se connaissent.

se découvrent

se racontent des histoires.

C'est torride.

C'est le plumard.

C''est la musique

Rien n'est ordinaire

Ils s'aiment pour cela.

Les lieux sont ordinaires

Ils savent définir leur extraordinaire.

A deux la route est sublime

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