Canicule

Patrick Gonzalez

Lorsque tout ce silence, finira par s'entendre,

que ce cœur  fatigué, finira par se fendre.

C'est l'air brûlant des nuits, aux rouges canicules,

ce qui meurt , ce qui vit et que le temps bouscule.

l'horizon craquelé aux larmes de bitume,

les secondes effacées, oubliées, une à une.

A d'invisibles dieux, à leur folle rancune,

disparaitre à jamais et hurler à la lune.


De discrètes victoires en cinglantes défaites,

au bonheur illusoire d'un fragile paraître.

De questions malhabiles, en muettes réponses,

le besoin de savoir tire ses coups de semonces.

Être vivant et croire, masquer mon ignorance.

Au ciel bien trop noir, chercher la délivrance.

Signaler ce texte