Ce sont toujours les petits qui trinquent

gun-giant

Il est un fait universellement reconnu: le "Et c'est encore une fois les petits qui  vont trinquer pour les autres "…parole de Président…Outre le don de divination patent en ces mots (qui vont) et qui mériterait toute notre pleine attention – le fait que RIEN ne soit fait par personne (du moins dans la sphère des pouvoirs!) pour rebrousser cette inadmissible situation, laisse trop rêveur !!!

Nous voici avec la seule phrase qui risque d'être vraie dans toute l'immense bouffonnerie indigne nommé Economie: tout le système vit sur le dos des plus pauvres. Et le flot jaillissant des conséquences. S'il est véridique que c'est encore une fois les petits qui  vont trinquer pour les autres…ceci implique, implacablement,  que les pauvres ne "profitent" jamais du système, que sont bien d'énormes diffamations toutes les stigmatisations d'assistanats qui pleuvent sur eux, qu'ils ne coûtent donc strictement à la société mais lui rapporte amplement (du fait de leur nombre nombreux! )…etc …Scoop: tout serait faux et rapatafaux dans tous les documents pas "économiques", alors, universitaires & autres…etc. Autre version (due aux dons de divinations (qui vont encore!) du discoureur cité plus hArko haut !) : les riches ne CREENT, ainsi, aucune richesse, ne font pas du tout vivre les autres, n'alimentent pas les caisses publiques, etc. Mais, bien au contraire, vident ces caisses, se font "subventionner" sans cesse, ne partagent jamais les plus values (crime économique MAJEUR !), ne paient quasiment rien et volent le contribuable (les milliards de milliards de dollars "donnés" aux bourses, spéculateurs et banquiers sont bien, alors, de l'escroquerie identifiée) - dans cette nouvelle donne explicitée. Où plus c'est riche plus ça spolie les plus pauvres. Un fait juridiquement (parole certifiée de président!) acquis et reconnu !!! Un aveu qui vient de haut !!! Un procès qui "juge" toute la Société…

Ce n'est pas ponctuel, c'est encore une fois les petits qui trinquent pour les autres. Un fait récurrent, massif, rémanent, dominant, permanent, structurel: tant de fois et aux détours de toutes les mentalités se retrouve cette acceptation. Victoire théorique absolue des pauvres. D'autant que PERSONNE (en haut!)ne fait rien pour que ça change: l'esprit concret n'y existerait pas ?

Les pauvres FINANCENT donc toute la Société. Ce sont les autres qui vivent à leurs crochets, qui leur chapardent leur blé, dans l'ombre de son assistanat ; profitant, unilatéralement, et hors équité, de ses mannes toutes…Mais, aucun quitus, aucune reconnaissance de dettes…Jamais, rien: bizarre et schizophrène fonctionnement…

Ce paradigme fondateur aurait pu rester méconnu si une parole qui préside n'avait amené aux yeux de tous que l'info qui domine nos sociétés c'est le très exact "encore une fois les petits vont trinquer pour les autres "…Tous les faits , demeurés en lisière des regards, de se précipiter pour certifier cette vérité pure: les flux financiers mondiaux dominants c'est toujours des pays pauvres du Sud vers les pays riches (concrètement, ce sont donc les pays pauvres qui AIDENT les pays riches), le "bouclier fiscal" qui se doit d'être universel ne "protège" bizarrement pas les pauvres puisque, "avec les impôts indirects, les plus lourds pour les pauvres", ça peut atteindre 60 % de prélèvements sur leurs maigres revenus – sauf pour "ces autres" qui les leur piquent…(source Thomas Piketty). Une étude canadienne a prouvé que, au niveau de toutes les prestations, ce sont encore les plus riches qui "reçoivent, dissymétriquement, le plus". Et que (autre étude), en regroupant les 3 bases (familles, santé et retraite) prestataires, les "immigrés" "rapportent plus au pays qu'il ne lui coûte"…De l'ordre moyen de 3 % par an…Toutes les infrastructures communes ne "servent" massivement que les plus riches: si vous vouliez piger, écoutez bien, les discours, lors des grèves, vous parviendrez bien à trouver les bonnes et "extra terrestres" phrases – et ils "refusent" de participer aux financements (villes privées!), de ce fait de désertion sociale, les impôts écrasent, précisément, les plus "petits"…etc…etc

La "base" philosophique devient ainsi: plus vous volez (profitez) plus vous restez pauvres. Toutes les mathématiques ne s'y retrouvent plus: normalement, (sauf chez les menteurs!) si vous "profitez" vous vous enrichissez – pour les pauvres, tout n'est que comptes de fées à l'envers: la "preuve" qu'ils "profitent" au maximum de la Société est qu'ils s'appauvrissent sans cesse. Dessin SVP !!! La folie coule-t-elle du haut de la société ? En tout cas le manque flagrant de bon sens plaide pour cette option…

Ainsi, si vous avez un automobiliste vous pouvez observer un peu plus de 7 non automobilistes. Ah! vous "l'ignoriez" (dédaigner de faire l'effort de le savoir!) ? Le fait de fuir sans cesse le réel ne prouve pas que vous soyez, de ce vide, si intéressant ! D'ailleurs, à partir de quel chiffre n'y aura-t-il plus que des embouteillages partout, 1 sur 5 ? Autres ? Y'a plus d'adultes dans la salle on aura plus la réponse !!! Mais là, bon sens toujours plus absent près de chez vous: tous les pauvres ont les voitures, et les plus pauvres, le plus : puisque les pénuries d'essence les voient trinquer pour les autres (ces riches qui n'ont, donc, pas, magiquement, de voitures ?)…Les avions (que les pauvres prennent massivement) le voient aussi trinquer plus que les autres des absences de vols. Tout le fonctionnement social admet que le pauvre use de tout au max, et les grèves ne pénalisent QUE LUI: au moins les infos circulent…ouais ouais mais ce sont des BD squeezées pour ados prolongés toute la vie. Y'a rien de solide là dedans, ça le fait pas, c'est pas possible ces dégueulis, c'est que du charabia et t'as beau aimer les mots tu n'y trouves ni nous ni amour dans cette gadoue indifférente (versée par le haut !) …Non…stop…stop

…de légers signes d'impatience de qui n'aime pas recevoir le compte rendu fidèle de ce qu'il fait, scrupuleusement, subir aux autres. Sans excuses possibles et sans rien d'atténuant…font que nous interrompons l'image. SCANDALEUSE DICTATURE DES CLASSES MOYENNES OBLIGE. Mais…mais…qu'arrive-t-il ?…seule l'image des pauvres tient la route et remplit tout l'écran de la réalité. Un peu que, jusqu'à aujourd'hui, ce sont les petits qui ont trinqué pour les autres…mais, que de trop le savoir, annule la possibilité que ça puisse continuer. Comme si de rien n'était !!! Ouvrir la bouteille de champ' annule les bulles: on peut plus faire comme si. Dévoiler enlève la possibilité de l'insouciante poursuite de l'ex-caché. Si tout le monde SAIT qu'on vit sur le dos des pauvres – ça ne peut continuer intact !!!

Puisque, au moins l'acquis des divinations présidentes, c'est que si les pauvres trinquent AUTOMATIQUEMENT - qui "couvre" ce crime économique dominant doive boire tout le vin tourné aigre. Et jusqu'à  la lie. Pas le pauvre: rappelez- vous, lui il a la chance de ne faire que "trinquer" !!! Qui va garder la santé à ce compte la ?

Nous voici, grâce à une phrase archi patinée, à la tête de la plus grande vérité sociale qui puisse exister. Tout le monde vit sur le dos des pauvres. La pauvreté devient, ainsi, la gloire suprême, l'honneur insurpassable, le sommet du triomphe social, tous les héros s'y (re)trouvent. C'est le plus beau des joyaux qu'aie porté l'Humanité. En ces temps d'éloges hypocrites, de publicités (toutes trompeuses – dit "l'opinion") apologues des menteurs-qui-auraient-tous-les-droits ; en ces temps d'exclus magnifiques et de piteux cocus, d'ennui social mortel et de navrantes diffamations de plus en plus lassantes – chanter son admiration, son enthousiasme et son immense respect pour le concept splendide de "pauvreté" ne peut que faire jouir sans limites qui a les couilles pour le vivre…

(à suivre)

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