Chassez-moi

Jean François Joubert

Indiens d'un jour

Mon prénom est jean-françois, je suis né près d'une rivière, pas d'or dans les cheveux, noir, pas d'argent mais des rêves. Revenons à nos moutons, Ouessant en toile de fond, mes racines, mon arbre est dans un aber, pas en Wrac'h, mais du nom d'un saint esprit : Ildut. Petit quand Avril n'était pas encore là, nous partions au bois, impossible de nager, dix-sept degrés dans l'eau, pas fou, les bêtes… 

Un jour, un des génies de la bande décide de chasser, « à la bonne heure ! » personne n'ayant de Kalachnikov, c'est l'arc bandé que nous partions sur le chemin, du soleil ! La carrière de granite, et les champs, les talus et les trous dedans… Donc, peu cobaye, l'équipe fabrique les armes, sauf un le chef de la tribu, une fille de ce village Avrile,  elle en a un de vrai, vous savez ceux que l'on trouve dans les gardes manger, au rayon épicerie, on rigole, il pleut pas, la Bretagne, Quoi !


Souvenir, de l'entraînement dans le jardin, la fabrication artisanale des arcs occupe notre temps, et une fois la flèche trouvée, voilà qu'il faut viser et pas dévisser, un peu de lait, un bol d'air salutaire, et là je devrais me taire, mais sur le fils électrique, né en 98, le sang de l'évolution, la spirale éclectique du tout énergie existait déjà, Plogoff n'était plus encore un sujet d'actualité, alors pas de mauvaise pensée sur le nucléaire, nous la magie on l'avait le va et vient en appuyant sur un bouton chez-nous la chasse d'eau nous tire de la mouise, mince, je dérive, Ah, navigation en zone de courant, pas alternatif, mais sans calcul, l'insouciance, voilà, je m'excuse de vous entraînez dans cette dérive, ici pas de rocher, enfin si de la pierre, du granit, sont fous ses gaulois, et que pour commencer tire du têtard c'est bon pour les fêtard, les fées et les Korrigans, nous allumions le ciel de nos projectiles, pas photo-sensible et tirions le gibier les oiseaux, pas de Sterne, mais des moineaux, accessoirement, un Goéland, non, je divague ! 

On les mange pas, ils fréquentent l'école buissonnière, les poubelles de la rue. Un peu de bon sens , les enfants ! Un jour nous partîmes à la chasse au lapin de garenne, moi, Avrile et les autres enfants du village, arrivé sur le lieu, un joli terrier de lapin, nous décidâmes d'attendre, devant ce trou dans le talus, la venue des grandes oreilles, les lapins, un appât pas des vers pour les poissons-clown de l'aber, mais une carotte... Le temps passait et se composait de tir à l'aveugle vers le terrier, or nous visions si mal que nous nous tournions dans le jardin en nature d'un Monsieur inconnu, vers un champs de citrouille, vous savez celles qui font peur ? Histoire d'encore s'entraîner, et...

Signaler ce texte