Confinée

Patrick Gonzalez

Te voilà ma captive, ma belle confinée,

dans ta prison de vers, guettant dans le miroir, 

blottis dans la pénombre, des reflets de soie noire.

Lorsque le désir vient, s'empare de ta mémoire,

dessine de tes mains aux chairs enchantées,

un ballet de plaisir à tes rimes mouillées.


C'est quand le corps se tend à la pulpe des lèvres,

s' arc boute, se tord à cette folle fièvre.

je te vois toute entière, le corps en émoi,

le ventre enflammé au brasier de tes doigts.


En longs gémissements, en spasmes électriques,

nos âmes enlacées lorsque tu songes à moi.

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