"COUGAR"

corinne-antorel

Elles se la jouent « Cougar »,  faut pas leur en vouloir

Il arrive parfois qu’elles paient pour les avoir

Elles ont fait de leur vie une suite de hasard

Pas de blessure, pas d’lézard

Pas d’sentiments, pas d’faux fuyant

Vos préjugés ne semblent plus les toucher

Ca fait si longtemps qu’elles vivent dans le pêché

Il semblerait que ce soit la seule façon qu’elles aient trouvé

Pour se donner  la force de continuer à exister

Refrain :

Faut pas leur en vouloir à bien des égards

Elles ont sans doute quelque part un train de retard,

Un boulot qui sonne faux, un métro pris trop tôt

Ne vous y trompez pas, ne vous méprenez pas  

On peut percevoir dans  leur regard

Si elles n’y prennent pas garde

Si par mégarde, elles baissent leur garde

Un ciel bien plus que noir

A l’image de leur désespoir

Un vaste océan de fragilité

Symbole de leur vulnérabilité

Elles se la jouent « Quadras », mascara bas de soie

Ne s’offre que des extras, il y a des bars pour ça

Pas d’discours, pas d’détours

Pas d’dilemme, pas problème

Vous jugez sans doute que ça n’se fait pas

Mais elles, y’a bien longtemps, qu’elles ont sauté le pas

Elles disent haut et fort qu’elles aiment ça

Quand d’autres ne font que le penser tout bas

On se doit au moins de respecter ça.

Faut pas leur en vouloir, à bien des égards

Elles ont sans doute quelque part un train d’retard

Un boulot qui sonne faux, un métro prit trop tôt

Ne vous y trompez pas, ne vous méprenez pas

On peut lire dans leur regard

Si elles n’y prennent pas garde

Si par mégarde, elles baissent leur garde

Un ciel bien plus que noir

A l’image de leur désespoir

Un vaste océan de fragilité

 Symbole de leur vulnérabilité

Elles se la  jouent « Brenda », petit haut petit bas

En priorité rose fuchsia, assortis à leur carma

Pas d’faux pas, pas d’vieux gars

Que de jeunes fous, des p’tits loups

Des corps d’éphèbes  qui leurs donnent l’illusion éthérée

D’avoir dans leurs bras, de couchez dans leur drap

Le « Brandon » inaccessible qui les a fait fantasmer depuis tant d’années

Ainsi que le sentiment encore plus troublant

De s’réapproprier, à plus d’40 ans leurs 20ans

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