De la vertu d'une macédoine (Confuse ? Non ! Roborative !)

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Quatre ans que mademoiselle partage l’affiche avec mon chef dans « le gel de mon salaire » (déjà 3 volets). Quatre ans qu’elle joue les vedettes en plateaux, tire la couverture à elle en monopolisant celle des magazines et quatre ans que « mademoiselle » (je pèse mes mots, chiennes, il y a de vrais combats), s’offre une exclusivité de princesse : adieu « nerveuse », « hormonale » et autre « de la quarantaine ». Elle a fait le tri, ses partenaires n’ont plus noms qu’« économique » et « financière ». Et la mienne de crise ?

Je fume, je bois, j’ose parfois même aller au cinéma et je fonds pour le brownie de la boulangerie d’en bas, mais de là à être à découvert tous les premiers du mois !

Les bottes à quinze euros de chez le chinois ont rempli leur contrat : durée de vie proportionnelle à leur prix et tandis que l’été semblait prématuré (satané climat déréglé), j’ai cru qu’investir dans le nu-pied relevait du génie. Sauf qu’« en avril… » Naturellement exaspérants, quand ils se vérifient les proverbes sont vraiment irritants.

D’ici un quelconque printemps ce sera donc baskets trois bandes ou bottines usées, décolorées, au cuir taché et talons affaissés (ras-le-bol de patiner, pluie, laisse donc au sol le temps de sécher !). Pas franchement au top pour inciter le patron à l’augmentation (le vernis rouge éclatant à chaque main ne fera bientôt plus diversion). Cercle vicieux !
Comme le célibat puisque certains hommes confondent encore fille libre avec salope, voire panneau « attention danger » (elle veut se caser !). Comment être à la fois suffisamment disponible pour succomber mais pas assez pour effrayer ?

Vivement l’été, me faire dorer, ni accessoires ni sac à mains, cerveau éteint, bien loin de ce chahut, monde bancal où tous perdent les pédales, je ferai du vélo et suivrai les plus beaux que j’irai moi-même draguer le cœur presque léger sans souhaiter m’engager (véridique, saleté de préjugés) !

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