De nos étoiles

almodovaro

à Robert Massiquat, in memoriam

A toi qui ne peux guère parler,

Tous tes gestes parlent pour toi…

A ton cœur qui voudrait hurler,

Tout ton amour coule de toi.

Les fenêtres de ton âme brûlent

Du désir d’une vie meilleure,

Et lorsque parfois je recule,

Tu viens me ramener d’ailleurs.

C’est le passé qui nous bouscule,

Nos satanées peurs qui nous leurrent,

Mon status quo est ridicule,

Je veux nous repeindre en couleurs…

En rouge, en bleu, en vert espoir,

Et puisqu’il n’est jamais trop tard,

Nous illuminerons nos soirs

De nos étoiles de vieux routards.

Antoine Lenient

Le 4 février 2009

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