Digressions.
Hervé Lénervé
Une page blanche comme la neige, pas encore foulée par les scories des mots humains.
Une feuille immaculée de la conception, non polluée de pensées d'hommes, ni même de femmes, c'n'est guère mieux, d'ailleurs. Une feuille comme champ de tous les possibles. Mon job de chroniqueur est de la salir par quelques bêtises plus grosses que moi, maintenant comme je ne suis pas bien gros, j'espère que ce n'est pas trop lourding, quand même.
Elle était pourtant parfaite ainsi, apte à saisir des instants fugaces de vérités, des émotions sincères et spontanées, des sentiments purs et désintéressé dans la grande tradition des auteurs tragiques.
Elle était là, par sa seule présence, amène d'accepter le beau, l'art. La poésie de l'aile douce de l'oiseau fragile, caressant la joue de l'être tendrement aimé de ses plumes agiles.
Bon ! Ça c'est fait, on va pouvoir commencer maintenant, oui ?
***
Donc, pour nous résumer, Chapitre premier : la femme démunie était attachée sur l'autel sacrificiel… Pardon ? Quoi ? Ah, vous préféreriez que ce fût un homme ? Vous devez être une fille, vous, non ? Bon peu importe, je recommence.
Il était nu, ces liens lui mordaient chevilles et poignets… Quoi, encore ! Ah, ça y est, ce sont les hommes qui s'insurgent, à présent !
Ecoutez, amies lectrices, amis lecteurs, si je suis obligé de tenir compte des désidératas des uns et des deux, on n'est pas couché et quand on le sera mon histoire n'aura pas avancé d'un seul macchabée. Donc laissez-moi finir mes propos, vous contesterez à la fin.
Voilà avec toutes ces interruptions inopinées, j'en ai oublié le fil et la trame de mon écheveau, elle n'est pas prête d'être finie la tapisserie, Pénélope, si tu la détricotes la nuit. Embrayons donc sur Ulysse, puisque le court des mots des phrases des pensées, (à lire sans virgule, ni Virgile) nous y amène par accident.
Heureux qui comme Ulysse…qui conquit la toison… On avait dit à la fin, merde à la fin ! De plus, non ! C'est bien « toison » et non « buisson », revoyez vos classiques. Putain, qui a dit « la toison de ton buisson ardent de rouquine coquine » Qui ? Je veux un nom ! Dénoncez-vous en donnant votre nom ! Pas d'histoire sans nom !
Puisqu'on parlait de Samson, le géant, pas la Véronique, qui sans micro n'aurait pas sonné bien loin. Elle aurait mieux fait de faire du tricot en faisant tapisserie. Samson, le bien nommé, n'avait pas une voix de Stentor, mais il le battait toujours au bras de fer, car il était hachement bien costaud, le bougre. Tout résidait dans sa coupe de cheveux à la Rasta… Merde, remerde et trimerde ! Qui a dit à la rastaquouère, qui ? Il ne doit pas être tout jeune, celui-là, pour utiliser un terme aussi désuet et daté, mais inapte à nous faire rebondir dans la mythologie grecque, latine ou celle du temps qu'il aurait dû faire sur Paris, aujourd'hui. Donc, je reste sur Samson.
Savez-vous, non vous ne pouvez pas le savoir, car je ne l'ai jamais publié, j'ai écrit un roman d'aventure titré « Samson, l'île sans non. » Une sorte de naufragé sur une île déserte, enfin une idée intéressante, car jamais exploitée dans la littérature… Quoi, Robinson ? C'est trop tard pour se dénoncer à présent, il fallait le faire avant. Je préfère rentrer chez moi, vous finirez tous seuls et rendez-moi vos copies demain matin.
***
Moralité, si on commence à se mettre dans la tête de lecteurs potentiels, on n'est pas près de le finir son bouquin. C'est peut-être la raison pour laquelle les schizophrènes ne finissent jamais leurs livres qu'ils n'avaient pas commencés.
On dit un écheval, et des échevaux !
· Il y a presque 6 ans ·phil-29
A ne pas confondre avec des échauffourées. :o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
Gressions et après ?
· Il y a presque 6 ans ·yl5
Après la transgression, la répression en punition pour la régression. :o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
Et la Dalida du Samson portait elle plus que la Véronique de la chanson ?
· Il y a presque 6 ans ·Je ne voudrais pas ergoter, mais n'est ce pas l'alchimiste qui transforma la toison d'or en mont de Vénus ?
dechainons-nous
Pas loin, mais c’est Jason qui s’empara de la toison d’or ! :o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
;)
· Il y a presque 6 ans ·dechainons-nous
Nes pensees divagues, dix vagues nous submergent, et on se retrouve noyé dans un océan d idées déferlantes....
· Il y a presque 6 ans ·Merci beaucoup...
dentelles-rebelles
C'est moi, qui te remercie de ta lecture.:o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
Samson n'était pas un géant. il était juste mal peigné :)
· Il y a presque 6 ans ·Mario Pippo
Les petites gens, ne sont pas des géants, ils sont juste mal payés. ;o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
Louve, tu es la première à avoir foulé de tes pas matinaux mes pensées fraîches du jours, comme les œufs.... Bonjour ! :o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
Bonjour Hervé ! Pas assez réveillée cependant pour trouver un commentaire... mais lorsqu'un texte m'interpelle, je note !!
· Il y a presque 6 ans ·Louve
Je t'en remercie, pour une fois que j'ai une bonne note, ça me change de l'école ! :o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé
Avec un peu de chance, tu verras, ce sera une image !!
· Il y a presque 6 ans ·Rappelle-toi, sur les bancs de l'école...images et encriers de porcelaine blanche, remplies d'encre violette à l'aide de cette bouteille au bec fin ! Mince, me voilà repartie en des lieux, si loin, si loin, que parfois, j'ai l'impression qu'ils n'ont jamais existé...
Louve
De mon temps, 10 bons points donnaient droit à 1 image. 10 images au cul de la maîtresse. Ça c’était motivant, surtout pour les garçons, d’ailleurs. :o))
· Il y a presque 6 ans ·Hervé Lénervé