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Quand de tout son corps il m'enlace, je m'égare dans un désert sans fin... ma peau enfiévrée, mon cœur galvanisé, et cette lumière aveuglante qui m'empêche de voir plus loin que là où se trouve sa propre essence...
Lui si près, moi si prête à être sa seule richesse qu'il compterait du bout des doigts... entre ses mains je glisserais comme l'or en fusion... à la ronde de mon âme, qu'il toucherait d'un mal enivrant.
Renversée entre ses bras, culbutée entre ses cuisses, pour chaque angle de vue, il me voit comme je vois l'assaillant de mes sens en déroute...
J'exulte pour chaque mot du provocateur de mes désirs, je souffre d'un plaisir massif pour un seul gémissement qui sort de sa bouche.
Il bande l'arc de ma passion d'une poigne de fer, je me tend lascivement, me cambre impudiquement quand la flèche de ses ardeurs me pénètre presque furieusement, comme pour me punir de l'aimer d'une manière trop forte, déchainée...un amour qu'il ne pourrait égaler même s'il le voulait, mais qu'il lui est pourtant impossible d'ignorer...
Perdant à tenter de contrôler l'incontrôlable, je laisse la trace de mon amour sur chaque fibre de sa peau, quand lui se venge en coups de reins désordonnés à l'intérieur de mon corps brulant, implorant en frissons le jus parfumé de sa chair