Emperor of United States of América
David Lorea
Mon rêve américain où pour être plus exact mes rêves eurent pour cadre, San-Francisco...j'ai aimé cette ville à tel point que j'en fis la capitale de mon empire. On écrivant ces lignes, mon esprit vagabonde jusqu'à la source première de mon existence...existence faîte de haut et de bas avec plus de bas que de haut d'ailleurs.
Je me souviens...je me souviens d'avoir vue le jour au-delà de l'océan sur une orgueilleuse île...l'Angleterre à Priors-Lee, le 17 janvier 1811...enfin, je crois pour mon malheur, je ne me souviens plus très bien de ma date de naissance.
Que voulez-vous, mon esprit à prix trop souvent l'habitude de vagabonder vers de profondes abisses d'où il sort rarement, alors lorsque j'évoque ma jeunesse et mes premiers pas d'homme adulte, cela se mélange un peu entre rêves et réalité.
Je me souviens, premier souvenir encore vivace dans ma mémoire, du voyage que firent mes parents, John et Sarah Norton pour fuir la misère, espèrant trouvé ailleurs la prospérité qui leur était refusé au royaume du roi Georges IV.
Cette terre miraculeuse, fut la baie d'Algoa cap de Bonne Espèrance...de ce voyage, il me reste encore des odeurs d'écumes marines enfantines, à peine arriver, ils se mirent au travail.
1849, mon père, me fit don d'une somme assez rondelette quarante mille dollars, pour que je puisse réalisé mon rêve conquérir l'Amérique.
Amérique...Amérique, terre de contraste, continent de tous les rêves me voilà ! je me souviens, de mon arrivé à San-Francisco...Ah ! San-Francisco, elle fut pour moi une maîtresse, je l'ai aimé comme un amant jaloux, les premiers temps, je les ai passé à l'arpenter de tous côté.
Vint le moment de choisir enfin un local siège futur de mon empire comercial, lancer dans le commerce du riz, au bout de cinq ans, après un long négoce, je pesais un quart de millions de dollars...mais, toute cette fortune partie en fumé sur un mauvais coup de dès avec le destin...fin 1858, j'étais à la rue.
Au seul mot, de faillite, "mes bons amis" de la bonne société de San-Francisco ne voulaient plus entendre parler de moi...les cons, ils me fuyaient comme la lèpre, à croire que la faillite qui me toucher était de nature contagieuse.
Seul ! Chez moi, enfin pas tout seul puisqu'il me reste une chaisse...tel de nouveaux Attila, les huissiers sont venuent et après leurs passage, même la poussière ne veux plus revenir.
Donc, seul chez moi, une idée germa dans ma tête, j'allais me proclamé empereur des Etats-Unis, depuis quelques mois, je cherchais un moyen de faire encore parler de moi et aussi pour scandaliser cette bande de cloportes fortunés.
Mon élévation à la dignitée Impériale se fit par une proclamation en dâte du 17 septembre 1859, que je déclamais sur le balcon de ma chambre, cela faisait à peu près cela: " A la demande d'une large majorité de la population de ces Etats-Unis, moi, Joshua Norton originaire de la baie d'Alga Cap de Bonne Espérance et depuis neuf ans et dix mois à San-Francisco, je me déclare et m'auto-proclame l'empereur de ces Etats-Unis".
Je puis vous croire que cette proclamation fit de l'effet...enfin surtout aux deux personnes qui passer sous mes fenêtres, c'est de cette manière que je commençais mon règne.
Quelques semaines après mon avénement, je décidais par un souci humanitaire de devenir, le Protecteur du Mexique, pour apporter un peu de paix et de bonheur à ce pauvre peuple.
On effet, depuis leur indépendance, ils avaient subi, une longue suite sans fin de prononciamento qui voyer des caporaux de hasard renverser des maréchaux d'occasion eux-même renversé par des peignes-culs sans culture, cette situation grotesque risquait de porter atteinte à l'intégrité des Mexicains.
Les premières années de mon règne furent des plus troublées, la guerre civile déchirée mon pauvre empire, pour y remedier, je décidais de dissoudre les soi-disants congrès et leurs faux présidents.
Hélas ! N'ayant aucune armée sous mon commandement, mon appel fit pshiitt.
Déçu, je décidais de m'occupé de ma chère ville, il faut dire qu'elle était devenue la reine du monde de la pourriture...pourriture à tous les étages, des canivaux aux couloirs du pouvoir municipal.
Les rues étaient des plus malodorantes et ne parlant pas de l'éclairage, il était pour ainsi dire inexistant, San-Francisco était aux mains de politiciens peux scrupuleux, qui n'avait qu'une idée en tête, s'enrichir.
Pour, le 10ème anniversaire de mon règne, des travaux furent enfin décidé, à la même époque, je fus incarcéré par un jeune officier de police qui avait pour nom Armand Barbier, il voulait par ce geste me "soigner" de ma soi-disante folie...je fut libéré le lendemain après une manifestation populaire en ma faveur.
Je me souviens aussi de cette vision que j'eu un jour de l'année 1872, construire un pont suspendu, je fit afficher un décret qui disait à peu près ceci: "Nous ordonnons par décret aux citoyens de San-Francisco et Oakland d'apporter des fonds pour l'érection d'un pont suspendu de Oakland Point via Goat Island où alors pour la construction d'un tunnel."
Durant mon règne, je devins ami avec le grand écrivain Mark Twain, qui m'offrit une superbe épitaphe en l'honneur des funérailles de mon pauvre chien Bummer, je la retranscrie : " Bummer est mort, de ces nombreuses années d'honneur , de maladie et de puces." sublime...hein.
Je ne comprends pas, je suis nu allongé sur cette table, mon célèbre chapeau posé à côté de ma tête, j'ai l'impression de volé dans les airs, je ne comprends plus rien.
Je me souviens, je me souviens, d'avoir reçu un uniforme tout neuf, j'ai voulu l'essayé et puis, ma tête à heurté le trottoir...on ne peur pas d'une chute, je me sent happé par une lumière grise où vais-je ?
San-Francisco Chronicle:
Le roi est mort
Norton Ier par la grâce de Dieu, empereur des Etats-Unis et Protecteur du Mexique a quitté la vie, le 08.01.1880.
Les funérailles ont-eu lieu au Masonic cemetery, elles furent payer par l'association des hommes d'affaires de San-Francisco " Le pacific club."
Quelques trente mille concitoyens, ont accompagné la dépouille du défunt empereur, la foule réunissant tous les peuples de sa majesté, du plus pauvre aux plus riche des citoyens des états-unis d'Amérique.
Ecrit le 14.03.2006. à Bordeaux
quelqu'un a dit que la "gauche" des USA ne peut qu'être la plus désespérée du monde puisque la majorité des Terriens ne voudra pas croire les vérités qu'ils décrivent...vous y parvenez à décrypter le soi- disant rêve mais the Emperor of USA n'est- ce pas chacun de ses habitants plutôt arrogants ?
· Il y a presque 14 ans ·gun-giant