Frangin

Lou

cette nouvelle est pour témoigner de l'amour que je porte au soleil qui illumine ma vie, mon frérot d'amour, de trois ans mon cadet. Dans mon texte, ils ont quinze ans d'écart, pas comme moi donc! ^^

Avant, j'étais renfermée. Le genre de fille qu'on regarde de loin, dégoutée par son côté dark, qui traine avec des mecs parce qu'ils sont moins casse-couilles que les filles. Le genre de nana qui se maquille pas, prend pas trois heures le matin dans la salle de bain, monopolisant le lavabo, ne se fringue pas avec des vêtements de marque. Le genre de fille qui rit jaune à une blague, même quand elle la trouve nulle.

Le genre de fille qui trouve les autres superficiels, égoïstes, hypocrites avec leurs sourires à deux balles. Et un peu cons. Un peu beaucoup même.

Le genre de fille qui se fume plusieurs clopes dans une journée, prête à se bousiller et les dents et les poumons. Le genre de fille qui se boit cinq tasses de café le matin car elle sent la journée merdique, comme tous les autres jours qui défilent lentement. Le genre de fille qui encombre son dressing de noir, sa chambre aussi -du sol au plafond-, qui accroche des posters bien trash aux murs, qui s'écrit sur la peau en classe au stylo noir quand le babillage incessant des profs l'endort, qui dessine des crânes et des phrases en anglais sur ses cahiers car, franchement, les cours, ça l'emmerde. Le genre de fille qu'on évite car elle est trop secrète.

Le genre de fille qui écrit pour étaler sur une feuille ce qu'elle ressent.

J'avais mis plusieurs années  me forger cette réputation de rebelle, pour qu'on me foute un peu la paix. Et toi, d'un claquement de doigt, tu as tout chamboulé, toi, petit être aux membres potelés, petite chose aux yeux à croquer, petit bébé au corps boudiné, petit garçon qu'on a envie de câliner, petit frère qui venait d'arriver pour illuminer ma vie de ses yeux pétillants de bonheur. Tu étais comme une étincelle qui apportait la joie dans mon coeur.

Putain, tu peux pas savoir à quel point je t'ai aimé en te regardant, et à quel point je t'aime encore. Parce que tu es le soleil de ma vie, tu es ce que j'ai de plus cher au monde, tu es ce dont je suis le plus fière, et je t'aime à en crever. Entre ma vie et la tienne, je choisirais la tienne à sauver. Des fois, je t'aime tellement que je me demande comme c'est possible d'aimer autant quelqu'un.

Je t'aime frangin.

Très fort.

Signaler ce texte