Frénésies d'un soir d'été.

chachfd

Je rêve vermeil, le coucher de l'astre
Au doux réveil du spectre de la Lune
Les chimères s'affolent sans lueur aucune
Brûlant la nuit blanche en ce soir de désastre

La mêlée des teintes bataille sur mon visage
D'un combat scrupuleux empourprant les ténèbres
D'une lutte passionnée qui veut freiner l'usage
Caressant l'impossible jusqu'à en perdre haleine

La capture d'un instant pour le rendre éternel
Est d'une audace insane qui ne manque de cruel
La nuit, le jour, le Soleil et la Lune
Brasillent à l'unisson sans lueur aucune

Que le carmin fume la nuit fauve qui décline !
Qu'il consume la havane en pointe sur l'occident
Et que les reflets lunaires qui depuis peu dominent
Fusionnent et puis se perdent dans le Soleil couchant !

Signaler ce texte