"Gad" rêve d'un empire...de rire

Gad » rêve d'un empire…de rire

N'est pas comique qui veut, marrante lapalissade

A son insu font rire, les estocades de « Gad »

Sa pub, se la fait, sur le dos des banquiers

« Rêve de banque », exaucé, surtout à l'étranger

Facile, la propagande, quand on est pleins aux as

Le blé planqué en Suisse, pour plus d'intérêts

Artiste égoïste, dans le genre perspicace

Naïfs supporters, acclament ses succès

Aimable beau garçon, poli, bien comme il faut

On lui donnerait sans crainte, Bon Dieu sans confession

Même attire les suffrages de ses fans bourricots

S'en va draguer les filles, côté de Monaco

Quand y'a du fric à prendre, il s'y rend au galop

Seulement y'a problème, il en a mis à l'ombre

Bien mal lui en a pris, de vanter le pognon

Juste ironie du sort, il se trouve marron

Vedette des mamies, en apparence un saint

Les banques sont pas crétines, sitôt lui font du gringue

En a pris pour son grade, premier au hit-parade

Des détourneurs de fond, plus de la rigolade

Suit la  dégringolade, finies les mascarades

Car à la dérobade, le fisc part en croisade

Pas franc le camarade, malgré ses jérémiades

Tirades, galéjades, vaines parades de « Gad »

A atteint le sommet de la cupidité

Mis ses doigts dans la prise, le pot de confiture

Comédien éternel, soudain transfiguré

En simple citoyen, roulé dans la chiure

On n'est pas tous des « Gad », qu'ordinaires contribuables

Nous faut tout déclarer, à la virgule près

Théâtrale mise en scène, lui joue les misérables

C'était inévitable, l'Etat tellement fauché

Faisant les fonds de tiroir, lui tombe sur le râble

N'a rien à déclarer, en France, évidemment

Ses rentes les a placées, chez Helvètes trop contents

Mais voyant que le fisc, allait fouiner partout

Comme par miracle il a rapatrié ses sous

Comique, drôle de métier, mais Gad inénarrable

Comptable de ses deniers, pas bon conteur de fables

Amuse plus ses fans, avec ses salades

A dépassé les bornes, en faisant des pendables

Bien que cousu d'or, harpagon de façade

Mais nous autres français, consciencieux, faux jetons

On ne confie jamais nos galères de pognon

Car ça ne se fait pas, par orgueil, on se tait

Quand on est sur la paille, on sait raison garder

Mais Gad, ailes déployées, embarque ses biftons

La fraude, son meilleur sketch, recueille des ovations

Ironise sur la crise, n'étant pas concerné

A l'art nous faire la leçon, du haut de son rocher

Quand on cauchemarde de dettes, lui rêve d'une banque

C'est comme un mutilé, qui de guerre est en manque

Un obsédé de sexe, qu'a la bitte branlante

Prometteur Président, le changement en attente

Seulement ce nigaud, n'a pas très bien pigé

Si on vient le chercher, c'est pas pour déconner

La réclame donne envie, s'offrir tas de produits

Avec ses parodies, rejoint les « tous pourris »

Qu'est-ce que tu fais là Gad…au-devant des médias

Tant grande est ton outrance, qu'on devient susceptibles

Considérable hargne, pour toi, fieffé malfrat

Tu peux toujours plaider, innocence imbécile

J'en appelle à Coluche, humoriste, humaniste

Desproges et Devos, qu'ont dégagé la piste

Car leur ont succédé, nouvelle bande de fumistes

Qui visitent la Suisse, rarement en touristes

Quant à nous bonnes poires, on garde encore l'espoir

Qu'ils vont se dédouaner, les farceurs, voleurs

La gloire ne dure qu'un temps, en témoigne l'Histoire

Gad calculateur, ailleurs fait son beurre

C'est fou ce que l'argent sale, déplace bien les foules

Les places coûtent cher, on trouve ça normal

Ainsi se fait des tunes, dans nos moindres bourgs, « Gad »…

En cette morose période faut bien qu'on se défoule

Mais ses pantalonnades, sont plus des régalades

S'en tamponnent les sans grades, ont marre de ses foucades

Faisant la cavalcade, retombe sur ses pattes

Habile acrobate, a le sens de l'épate

Habillé pour l'hiver, « Gad », ouste, du balai

Pour lui pas de soucis, riche et en bonne santé

Pas le roi du Palais, mais va en profiter

Epouser l'héritière, princesse, comme dans les livres

Mais ne va pas manquer, encore nous éblouir

Spectateurs médusés, heureux de le bénir        JC Blanc février 2015  (gloriole d'un guignol)