Gavé comme un rat mort
ernestin-frenelius
Gavé comme un rat mort
J’en fais pas moins l’ cador
Même à l’article de la mort
Même sachant que j’ai tort
Je joue les trompes la mort
Et toujours, toujours j’adore ;
Être le plus con parmi tous les vivants.
Je fracasse la vie
Éclate toutes mes envies
J’m’en fous de ton avis
Jamais je ne dévie
Du fil de cette vie
Que j’me construis à l’envie ;
D’être le moins con parmi tous les morts.
J’aime à la frénésie
Vivres mes hérésies
J’me prends pour le messie
Jamais j’me dis que si
Je pouvais être comme si
Plutôt que c’que j’suis …
Jamais je ne renie ;
Être le plus aimant parmi tous les vivants.
Même dégouté, rincé, par mes plus vivants condescendants congénères
M’expliquant, que je m’éprends et rien n’y comprends
A tous ce qui est notre condition, nous est inhérent ;
Jamais je n’accepte et ne redescend de ma position de celui qui n’est pas content qu’on ne le soit pas plus
Et je continue à m’époumoner pour pas grand-chose d’autre que vous éventer de mes piètres grandes idées qui ne sont pas près de vous effleurer ;
A moins que je ne sois le poète d’une utopie que je ne comprends pas encore.
j'aime beaucoup, partage sur twitter
· Il y a presque 12 ans ·Salvatore Pepe
il y a là un fond de philosophie qui ne me déplaît pas !
· Il y a presque 12 ans ·Dominique Arnaud
Bravo lévitantes bribes et limon rouleaux au cordeau chanfrein,Bonne journée a vous.
· Il y a presque 12 ans ·Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher
cdc
· Il y a presque 12 ans ·Patrice Merelle
bravo Ernestin, voilà un poème déjanté comme je les aime, plaisant et plein d'envies
· Il y a presque 12 ans ·franek