Gisant

shalimar

Les souvenirs ne meurent jamais.

Flottent dans ma mémoire les relents de ses regards.

Mon regard sur les heures passées reste en gare.

Il a laissé béantes les portes de mes envies.

Vif en moi est le souvenir de son vit.

Mes joues rougissent au souvenir de ses claques sur mes fesses.

Mes fesses frémissent encore au souvenir de sa tendresse.

Flotte dans ma mémoire le frémissement de son phallus.

Etourdie je reste au souvenir des fragrances de son anus.

Flottent dans ma mémoire les frémissements de ma peau.

Je ne sais chasser mes désirs devenus d'inutiles oripeaux.

Je ne distingue plus le chemin que, vers lui, j'ai emprunté.

Flotte dans mon corps le douloureux bonheur trop vite parcouru.

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