Histoire de Q

Histoire de Q

La scène, épique, se passe au Qatar, des femmes en Burqa caquettent dans un coin (en mangeant des kumquats) selon la tradition islamique...

Arrive un quaker québécois quadragénaire et coquin en quête de la quadrature du cercle (vicieux) qui questionne un quintette en train d' exécuter (à coup de fusil) un quadrille dans un square du quartier.

Il s'enquit, on ne sait pourquoi, du quota de quincailliers pratiquant l'équitation...(Question sans queue ni tête...)

Un des gars du quintette, que l'opaque question avait visiblement déséquilibré lui rétorqua : «  De que de quoi ? Quo Vadis ? ».

Le quaker, quoique prosaïque, fut interloqué et dit : « Je suis l'équilibriste des équinoxes équatoriaux, l'équarrisseur des laquais élégiaques ! »

- « Nous n'avons que faire de ton éloquence de quadrupède loqueteux ! » réplique cyniquement le quidam du quintette (qui était d'ailleurs un adepte de la zététique)

Le quadragénaire (Jacques de son prénom) suffoqua sous ce quolibet visqueux.

- « Ah mais pardon ! Peut-être n'avez-vous pas compris ma question, il y a quiproquo ! Ne nous querellons point pour quelques rachitiques et amphibologiques paroles ! Caduques de surcroît ! »

- « Amphigouriques oui, pas amphibologiques, spèce de quon ! » répliqua mal poliment le musicien ( un joueur de flûte rythmique slovaque)

A ce moment, un vacarme cacophonique couvrit la voix de Jacques qui s'apprêtait à répondre de verte façon à ce faquin.

Une banque était attaquée par de sympathiques rastaquouères d'origine Canaque.

Comme l'établissement était en banqueroute, (vu que le Nasdaq était très peu tonique), les Canaques, dépités, ne raflèrent qu'un seul et unique chèque (en bois exotique de surcroît).

Les fliques, brusquement, rappliquèrent avec leurs matraques, mais comme ils étaient alcooliques, imbibés de tequila du Mexique, et que ça leur donnait la colique, ils déféquèrent sur une marquise qui vaquait par là, couchée romantiquement sur un baldaquin que portait un équipage rachitique. (C'est un peu compliqué et scatologique comme histoire...).

Ce fut épique ! Les Canaques en profitèrent pour piquer les matraques des fliques et en firent un usage équivoque sur la personne d'un croque-mort ventriloque et asthmatique qui venait juste de faire réparer sa raquette dans une boutique de squash.

Jacques le quaker, horrifié, paniqua à la vue de cette scène orgiaque, et devint subitement amnésique.

Le quintette, euphorique, s'embarqua vers la banquise pour jouer une musique angélique aux phoques subarctiques.

Et la morale (assez schizophrénique) de cette histoire paranoïaque, chers petits enfants, c'est que pour acquérir des qualités anarchiques, il faut rester équitable envers les coquelicots, et que, surtout il ne faut pas écouter les coqs à l'âne de la politique qui ne sont que la coquetterie diurétique des idées flasques et mesquines en usage sous les tropiques...(ainsi qu'en Loire-Atlantique).

Alors oui, je sais, cette histoire de Q n'est point érotique, ni même pornographique, on y fornique très peu au fond des calanques...

Elle se termine en Q de sac...

Et vous êtes certainement liquéfiés par cette linguistique loufoque, dyslexique, frénétique, hystérique et grand-guignolesque...

J'en suis inquiet car je pense quand même avoir été, intrinsèquement, équilibré et peu enquiquinant dans mes propos...

Étant avant tout, soucieux des mots, de leur éthique, de leur dynamique ainsi que de leur esthétique qualitative...

Mais si ma dialectique vous détraque, je vous conseille une bonne thérapeutique à base de péripatétique (la marche quoi!). Ou encore la visite d'une pinacothèque...

Ça désintoxique !