Il

Jean François Joubert

Plein d'œuf dans le ciel, c'est Pâques, l'île statut, je pense à Patara et ses kilomètres de sable fin pour les tortues, je croise un goéland fatigué sur l'Océan cruel et sauvage, il nage et coule, une truelle à corps mort, une faucheuse ; «  la grand voile », notre « grand « voile l'a assommée, je croise des dents de zèbre, je danse la Zumba, je joue à cache-cache en compagnie d'une souris qui joue du luth ou de la lyre, je sais pas lire, et vous ? Vous habitez où au Missouri, mi-sourire d'Ours polaire, atmosphère calvaire du Sud, j'ai chaud au franc front de ce neurone agitateur de tourbillon d'envie, ça s'azimut et tournoie, il pleut des cordes, Mademoiselle, miss, mystère de colibri dans votre boîte aux fenêtres ouvertes. Dans vos yeux, des cieux, un carnaval, une caravelle, un fou volant des univers perpendiculaires et circulaires, je dois trouver un off-talmo, pour conserver un regard juste, et finir de trousser la page, la tourner une dernière fois, émois. Et moi, comment avancer, sans girouette, ma navigation en solitaire dérive courant d'air, je deviens sans mille patte, sans sang, sans sens, sans son ! Oh diable l'ange gardien de mon raisin, ma raison est un embryon juste un verre, cul sec, un vers de trop, autrefois, une bière que j'enterre à l'aber, ou mon sang est poussière comme ses étoiles qui défilent de travers. Flûte traversière, zut, flut, mince et tambour battant le cœur gros chamade, je ne cesse de respirer, sans masque, je nage, sans eau, sans perdre ou prendre les os... Vivant, je suis toujours vivant, là est le miracle.

  • Un texte acrobatique comme le trapéziste qui provoque sa vie ou un jongleur de 'mots' dans un souffle de survie...

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Ange

    Apolline

    • mon premier texte était sur sur cette île que je voulais visiter en navire, et d'autre endroits sont des zest de ma mémoire qui comme le dit la chanson flanche ! merci !

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Wp 20141128 004

      Jean François Joubert

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