Ils ont parsemé des trolls

Ils ont parsemé des trolls
Dans le métro sous les grands boulevards
Ces trolls qui sont avares
D'histoires pas si drôles...

Ils aiment empêcher les gens
De s'exprimer librement
Sans demander aumône ni argent
Ils sont pourtant là méchamment

Les petits elfes se perdent
Avec leurs grandes oreilles
N'ont pas beaucoup d'orteils
Et doivent en plus subir l'absurde

D'une attaque acerbe
De trolls puant la mort
Même parfumés d'herbe
Dans leur cœur, pas une louche d'or 

Les pauvres petits elfes
A la Station Total
Mettent donc la tête dans un grand bocal
Pour se sentir califes

Et ainsi mieux s'armer
Contre les trolls 
Ces verrues, ces véroles
Qui ne connaissent pas le mot aimer

Et c'est sous le bocal, coincés de leurs oreilles
Qu'ils peuvent déclamer, un peu plus haut leurs vers
Qu'il soit printemps été, ou quand bien même hiver
Ils le font pour clamer, et non pas pour l'oseille

C'est que les petits elfes, en ont sous leur cerveau
Des textes, de jolis textes, des rimes et des pinceaux
Ils aimeraient simplement, une liberté d'expression
En vous priant vraiment, de les excuser pour être si petits...qu'on ne les voit bien guère...Pour être si petits....qu'on les moque souvent....surtout pour leurs oreilles...

La morale de la fable, est qu'il vaut mieux avoir de grandes oreilles pour entendre les conseils de chacun qu'avoir des pieds puant en pétant plus haut que son cul.