Je préfère les brunes qui savent maintenir les ondes.

compteclos

Parce que je n'ai jamais voulu prendre le droit chemin,

Je n'ai jamais su comment filer droit parmi les Saints,

Faut dire que je préférais palper les seins,


De ces filles qui se changeaient avec moi dans les vestiaires,

De ces femmes qui se baladaient sous ma verrière,

De toutes les demoiselles existant sur cette Terre,


Je n'ai jamais su comment raisonner toutes ces pulsions,

Ces espèces d'animations,

Dans mon cerveau en décomposition,


Et puis moi j'ai jamais voulu être comme tout le monde,

Parce que c'est chiant d'aimer les blondes,

Alors, je préfère les brunes qui savent maintenir les ondes,


Perle mon front lorsque se dégoupille le désir,

Celui de la retenir,

Et de lui faire l'amour sans la pervertir,


La garder pure, l'admirer, la déshabiller,

Du regard, l'embrasser,

Lécher chacun de ses pores, la posséder.

Signaler ce texte