Je vois 2
Pawel Reklewski
la vie de pensionnaire dans les années 60
Je vois 2
Je vois un grand homme
Dans la cour loin là-bas
Un microbe ici
Il commence à courir
Et se lance
Dans les bras du visiteur
L'école est une prison
La prison un pensionnat
La visite
Est annuelle
On ne rentre pas
A la maison.
quelle force ! je frissonne . Et pourtant, le texte n'est pas dans l'épanchement et la dégoulinade de plainte : il n'en est que plus perçant.
· Il y a plus de 8 ans ·Je le verrais bien inclus dans un prochain bouquin, biographie ?
Anne Vigneau
Terrible, je m'en doute le pensionnat !
· Il y a plus de 8 ans ·Moi, qui n'y suis pas allée, je me souviens pourtant des colonies de vacances où j'étais pourtant heureuse de partir chaque mois de juillet. Au bout d'une semaine, une folle envie de rentrer chez moi, car être obligée de me plier aux jeux imposés ne me plaisait guère. Une fois j'ai tout simplement refusé et je me serais fait tuer sur place mais je n'ai pas cédé et pourtant j'ai toujours été très timide.
Louve
Le pensionnat n'est pas terrible, on habite une autre planète, on y fait son monde en gérant les émotions et les inventions pour vivre vraiment autrement qu'un enfant sage ... Le plus difficile est la visite qui casse le monde dans le quel l'esprit vit sans lien familial, sans peines sans reconnaissances, mais parfois une envie de vengeance, mais là c'est une autre histoire qui commence...
· Il y a plus de 8 ans ·Pawel Reklewski
Vous savez bien traduire vos ressentis...
· Il y a plus de 8 ans ·Mina Elvé
Le commentaire pour Martine L est instructif aussi. Evidemment, cela me fait penser à ma visite annuelle, "Mais là, c'est une autre histoire [...] " (petite fille, bien sûr )
· Il y a plus de 8 ans ·Anne Vigneau