Je vois 2

Pawel Reklewski

la vie de pensionnaire dans les années 60

Je vois 2

 

Je vois un grand homme

Dans la cour loin là-bas

Un microbe ici

Il commence à courir

Et se lance

Dans les bras du visiteur

L'école est une prison

La prison un pensionnat

La visite

Est annuelle

On ne rentre pas

A la maison.

  • quelle force ! je frissonne . Et pourtant, le texte n'est pas dans l'épanchement et la dégoulinade de plainte : il n'en est que plus perçant.
    Je le verrais bien inclus dans un prochain bouquin, biographie ?

    · Il y a presque 8 ans ·
    Dsc00294

    Anne Vigneau

  • Terrible, je m'en doute le pensionnat !
    Moi, qui n'y suis pas allée, je me souviens pourtant des colonies de vacances où j'étais pourtant heureuse de partir chaque mois de juillet. Au bout d'une semaine, une folle envie de rentrer chez moi, car être obligée de me plier aux jeux imposés ne me plaisait guère. Une fois j'ai tout simplement refusé et je me serais fait tuer sur place mais je n'ai pas cédé et pourtant j'ai toujours été très timide.

    · Il y a presque 8 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Le pensionnat n'est pas terrible, on habite une autre planète, on y fait son monde en gérant les émotions et les inventions pour vivre vraiment autrement qu'un enfant sage ... Le plus difficile est la visite qui casse le monde dans le quel l'esprit vit sans lien familial, sans peines sans reconnaissances, mais parfois une envie de vengeance, mais là c'est une autre histoire qui commence...

      · Il y a presque 8 ans ·
      Page couverture avec sorci%c3%a8res 305 ko bis 326x461 rec 11

      Pawel Reklewski

    • Vous savez bien traduire vos ressentis...

      · Il y a presque 8 ans ·
      P1020486

      Mina Elvé

    • Le commentaire pour Martine L est instructif aussi. Evidemment, cela me fait penser à ma visite annuelle, "Mais là, c'est une autre histoire [...] " (petite fille, bien sûr )

      · Il y a presque 8 ans ·
      Dsc00294

      Anne Vigneau

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