La boulangère
ristretto
Les images d’enfance , insouciance,
Restent à jamais plus claires qu’un matin de printemps.
Je ne peux séparer la douceur angevine,
D’une clochette qui tinte à l’entrée
De la boulangerie de mes jeunes étés.
En franchissant le seuil, je tombais en extase..
Les parfums de pain chaud, la dorure des flans,
La rondeur des reine- claude sur leur pâte sablée..
Puis elle apparaissait : la femme du boulanger !
Et j’étais fascinée :
Un visage de geisha
Oh oui j’en étais sûre ! ses joues plus blanches, cette peau plus fine que la meilleure farine..
J’en étais sûre : c’était le signe de leur amour !
J’y voyais les mains enfarinées de son mari et leurs caresses sans cesse renouvelées.
Elle en était pétrie.
Alors sur le chemin du retour,
Je humais le pain chaud en pensant à l’amour.
ristretto 2008
Il a dû abusé de la levure le boulanger, à voir sa blanche femme !!! Texte très bien senti et imagé, douce et belle métaphore...
· Il y a presque 14 ans ·leo
D'amour et de pain frais! Merci!
· Il y a plus de 14 ans ·ko0
les boulangères sont des reines, la mienne en particulier
· Il y a plus de 14 ans ·gandalf989
Une fois de plus, superbe.
· Il y a plus de 14 ans ·alex-p
Tu étais fascinée donc. A mon tour de l'être. Merci.
· Il y a plus de 14 ans ·bibine-poivron