La mort de l'été

Frédéric Cogno

La tristesse a laissé sur les murs de grisailles,

Le châle de la pluie peu après la mitraille,

L'étendage désert vient d'oublier l'été,

Mon coeur est resté là, un linge tout trempé.


Les volets poussiéreux, tragédiens des noirceurs,

Lorgnent sans rideaux blancs sur les deuils promeneurs,

La gouttière pleure et le chat revenant

Se blottit aux chansons dans la fuite du temps.


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