La muse nue...

Patrick Gonzalez

Peinture Jack Vettriano

Quand les vers se font rares, les rimes incertaines, l'écriture hésitante. C'est elle qui revient, qui s'offre la première, vêtue de sa peau nue sans aucune manière. La douceur magnétique, sa chair électrique, se glisse sous les mots, en frôlement exquis, en fragrances érotiques.

La soie noire de ses cuisses, le crissement soudain de mes doigts à ses jambes, quand tout en moi s'émeut, j'écris en folle hâte, le désir qui tremble, ma muse de mots doux, ma muse de mots crus, à sa peau enivrante.

 

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