LA POÉSIE DANS TOUS CES ÉTATS

Philippe Larue

La plume avait pastellisee les enveloppes postales de rimes 

Calligraphier les sentiments présents et futurs de délicatesses richissimes 

D'une odyssée Appolinienne en recherche d'harmonies musicales 

A milles et une aquarelles qui musettes Alfred et Georges Sand a badiner avec l'amour zénithale 

L'Ipad éclairé 4h39 du matin. Allonges-toi, murmura l'étoile polaire 

Je voyais bien Venus me sourire a cette attention et même a Voltaire

L'ecran de cinéma du plafond allait recevoir des florilèges 

Morphée, Phobetor et Phantasos, les mousquetaires des rêves viennent m'offrir des privilèges 

Les ailes de mes paupières papillonnaient rapidement comme pour m'envoler vers les étoiles 

Les fibres nerveuses transformèrent les variations de la moelle pour un voyage vers les trois étoiles 

Allais-je être un voyageur poète qui allait rencontrer un aquarelliste peignant la nudité des fleurs?

Ou bien un bohémien en voyage châtiant les orgueils pour qu'une dame créole face un hymne a la joie rempli de bonheurs?

Avec mes sens, avec mon cœur, la chatte se métamorphosa en femme, l'éternité du cœur 

La chance d'une conquête dans la grande chambre des joies rêvées ou les poètes règlent les horloges des mots sonneurs

Les cierges chantent dans les cathédrales pour nous aimer des yeux, et doucement, plus doucement encore, les mains caressantes sur tes émotions

O, la splendeur de nos joies, le spectacle des légendes des louanges du corps ou les bénédictions des efforts rendent hommages a tes gratifications 

Une verveine musique Verlaine qui, a la princesse Roukhine lui écrit un colloque sentimental pour une extase langoureuse

Quels voyages extraordinaires jusqu'à l'Eden des proses où l'on est accueilli par Hermine, la fille de l'air heureuse !

Blonde et charmante, ailée et transparente. J'en connais tous les charmes de ses sourires, j'en ignore ses larmes

Voler comme Merlin et rencontrer Arthur qui délire des alchimies du verbe en se rappelant les orgies parisiennes dans les chambres, couleurs parmes

O St Malo, invoquée la mer, loin de mes yeux, le printemps, l'été et l'hiver enferme Vivaldi dans ton château 

L'esprit pur d'un somnambule me demanda pardon en m'offrant un luxe éblouissant comme milles cadeaux

L'âge d'or de l'avenir des destinées voluptueuses déposées par milliers en baisers sur ses pieds

Baisers qui parcourent les chemins émerveilles des nymphes, artistes des zones érogènes vivifiées

La lune des fleurs cloches des larmes aux roses de Saadi, a Rouen, rue Anciere

De là-haut, de l'aveu d'une femme, crois-moi, la mère qui pleure un bouquet sous la croix d'un dernier rendez-vous dans une verrière

Claire Venus, qui erres par les Cieux, deux ou trois fois bienheureux le retour. Qu'elle grandeur rend l'homme vénérable  

Aux univers féminins qui sensualisent les vies par des yeux pétillant sur des rires déraisonnables

Je suis né au milieu du jour, je l'ai écrit au clair de lune, ma tête penche sur toi l'eau blanches des rires

Pourquoi crains-tu, fille farouche, que je t'apporte ce soir, l'enchantement lunaire qui transpire

Ma balade de l'âme Philippe, a déshabiller les violences comme une nature morte

O jeunesse, fervent et clair foyer d'amour, pour couronner la blonde enfant aux yeux d'azur 

Parfois, sur les confins du sommeil qui s'achève, ton image en tous mieux peuple "ma solitude" qui s'aventure

Elle est équilibrée comme une danse boréale, magique des atmosphères libertines 

Oeuvres de l'esprit d'une sensibilité intellectuelle qui amuse le talent poétique qui se ballerine

Le verseau versa la fontaine sur les nuages pour soulager les maux, des mots aux sourires prodigieux

Dans le lit, elle était enfin là, la belle vie des artistes audacieux!  

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