La porte entrebaillée

Patrick Gonzalez

Peinture Fabien Perez

La porte entrebâillée, puis vous comme un mirage, ange nu, délicat, sous de soyeux voilages. Offerte toute entière aux heures de pénombre, aux affres tourmentés d'un fragile sommeil. Le vent pousse les rêves et les désirs fous, le corps balbutie et le ventre palpite.  

Voilà l'aube qui vient, recouvre le grand lit d'orange et de rose, joue avec vos cheveux et vos lèvres pulpeuses, allume mille feux aux courbes jouisseuses. Par la porte entrouverte, glisser à pas de loup, coller à vos couleurs, à vos chaleurs tendres, mes songes enflammés et le plaisir à prendre.

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