La poupée et les apparats chics.

suzan-comfort

La poupée et les apparats chics.

… aïe, aïe, aïe !

A être prise pour une truffe par son père Igor,

Puis vendue pour deux roubles ignobles à un mentor,

Une poupée russe, refusant d’être ébranlée

S’enfuit sans éponger ces derniers ans foirés.

Tant de berges et dérives à dire yawhol gars,

De son lit à leur décharge faire Ah ! Da, da...

Quand un jour la paire es-troïka s’enroue, pète,

La belle Laeticia, elle, de jouer les Casta niet !

Privant ces deux malotrus de baltique en toques,

De crème l’un, l’autre d’apparats chics en bloc,

La belle slave, à l’amour propre, comme nous le savons,

Se sustenta de moules, seiches, plus que nous dénichons.

Mais de bals à Ikéa, de males en bleus de Prusse,

De champs aux airs de violes en ut et russe,

L’Immaculée, comme l’ex zibeline au col fourré,

Par un hussard, du furieux Ob*, fut repêchée.

Moralité et même si ce n’est pas vot’cas,

Qui dit violons, ne dit pas hussard sur toi !

Mieux vaut un qui se la pète, genre Yvan Rébroff,

Que deux qui vous sautent, comme des coqs tel Molotov.

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