La Soumission de Karine chapitre 1

Véronique Maitressfemme


Chapitre 1: Bienvenue dans notre Vénérable Association.


Je me souviens de notre premier contact sur Windows live. Soucieuse d'apporter du sang neuf à notre Vénérable Association, j'étais déjà depuis quelques semaines à l'affut d'une nouvelle esclave. Je ne sais plus qui a contacté l'autre la première. Mais je garde en mémoire notre conversation. Très vite j'ai été envahie par cette profonde émotion que ressentent les félins affamés à la vue d'une proie à la portée de leurs crocs. Le même frisson m'a caressé l'échine en voyant ta photo. Pour moi ton regard trahissait ta profonde nature. Je l'ai su immédiatement.
Je te soumettrai. Tu seras mon esclave et je ferai de toi une chienne sexuelle, Ma Chienne Sexuelle Favorite.
J'ai bien pris mon temps avant d'abattre mes cartes en te dévoilant peu à peu mon gout pour la domination. Progressivement au cours de nos dialogues, j'ai pris de l'ascendant sur toi et de multiples détails m'indiquaient que j'avais réussi à t'intriguer et à entrebâiller en toi une porte jusqu'alors bien cadenassée.
C'est à ce moment que j'ai joué mon vatout. Coupant court à notre relation qui progressait de jour en jour, je t'ai lancé un ultimatum.
-« Je ne veux plus continuer cet amour virtuel. On se rencontre ou on se quitte. Voilà mon numéro de portable. Appelle moi quand tu seras prête. Mais je te préviens, si l'on doit se rencontrer je ferais de toi la Reine de l'amour et la Déesse de la jouissance. »
Ma patience a payé.
Tu m'as appelé ce matin.
Ce soir tu frapperas à ma porte.
Je suis prête, tous mes pièges sont tendus.
La tendre biche vient dans la gueule de la vieille lionne.
J'en fais le serment, jamais tu ne repartiras.
Tu ne le sais pas encore.

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J'ouvre la lourde porte d'entrée et je te découvre. Tu es encore plus belle que sur tes photos. Livide tu me regardes avec stupeur, te demandant encore ce qui en toi t'avait poussé à frapper à mon huis.
Je sens ton regard troublé qui balaye mon corps de bas en haut : escarpins et bas rouges, string et bustier en cuir noir et bien sur à la main ma canne de maitresse.
Si tes jambes ne flageolaient pas autant tu serais sans doute repartie en courant.
Avant que tu ne te reprennes, je t'engage à me suivre jusqu'au troisième et dernier étage de la grande bâtisse. A petits pas apeurés, tu trottines dernière moi, trainant avec peine ton lourd sac de voyage.
Au fond du long couloir sur lesquels s'ouvrent de nombreuses portes un large écriteau :

                              CHENIL POUR CHIENNE.

A cette vue ton visage s'est pétrifié, et sans cet ascendant que j'ai pris sur toi, j'aurais sans doute eu plus de mal à te pousser dans ta niche.
Lorsque la porte s'est refermée sur toi, brusquement plongée dans la pénombre de cette pièce aveugle, seulement éclairée d'une faible ampoule rouge, tétanisée par la peur tu t'es laissée tomber sur le petit lit en pleurant.

J'observe avec extase ton beau visage tordu par la peur et rêve déjà de lécher tes larmes salées sur tes tendres joues. Je constate aussi avec joie que malgré ta panique, tu n'as aucune réaction de fuite. Sans doute es-tu partagée entre l'envie de fuir et un profond trouble qui te tord les tripes avec volupté.
Lorsque ton corps n'est plus secoué par les sanglots, je saisis le micro et tente mon premier ordre. Si tu m'obéis maintenant je sais que tu m'obéiras toujours.
Soumise un jour,
Soumise toujours.
- « Arrêtes de pleurnicher ! Tu es une chienne pleine de sueur ! Déshabille-toi et vas te laver ! Surtout, suis bien les instructions ! »
Lentement, comme une somnambule, je te vois te lever et ôter tes vêtements les yeux cherchant au plafond micros et cameras. Nue, les bras drapés sur ton corps pour cacher une bien tardive pudeur, le souffle court, tu t'engages à pas mal assurés dans la petite salle de bain. Des bougies à la flamme chancelante, laissent deviner une baignoire déjà pleine, un lavabo, des toilettes et deux étagères, l'une garnies de produits cosmétiques et l'autre d'une impressionnante collection d'olisbos.
Pour moi la partie s'annonce sous les meilleurs auspices.  Tu as obéis à mon premier ordre. Tous les espoirs me sont donc permis ! Félicitations !

Incrédule tu observes à la lettre toutes les consignes d'un
lavage complet et intime, usant des différentes lotions et ustensiles prescrits. De retour prés de ton lit tu n'as pas pu me cacher ta surprise en constatant la disparition de ton sac et de tous tes vêtements. Ton visage de madone trahit toutes tes émotions. Petite chienne, la peur et l'angoisse te vont si bien!
- « ouvres le placard ! Dorénavant, voilà la tenue que tu devras toujours porter »
Bien peu de chose en vérité : String en fines perles dorées, paire de bas noirs, porte jarretelle noir, escarpins et collier de chien en cuir noir.
- « prépare-toi vite ! On vient te chercher dans 15 minutes. »


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A peine vêtue, tu sens peu à peu ton corps fondre dans une molle langueur. Une forte chaleur se répand en toi. Ta poitrine se gonfle comme un fruit mur et tes tétons se dressent presque douloureusement. Toute ta peau s'enflamme. Tes pensées se troublent. Ton ventre se liquéfie. Tu ne peux résister à l'appel violent de ta chair. Ta main se pose sur ton sexe et caresse avec volupté la petite fente rose déjà bien humide. Un doigt frôle ton clitoris dressé par un brusque afflux de sang. Le contact est foudroyant. Tu ne peux retenir une longue plainte. Un frisson cambre ton corps comme une arbalète. Une irrépressible envie de jouir s'impose à toi.
Chaque parcelle de ton être n'est que désir et réclame impérieusement et immédiatement une salutaire libération.
Ton trouble est pour moi un délicieux spectacle. Je connaissais déjà l'effet aphrodisiaque que produisait le lait corporel de ma fabrication sur le corps d'une femme. Mais j'avoue que jamais je n'avais obtenu un résultat aussi rapide. Je jubile. Je ne me suis pas trompée sur toi. Je sais depuis le premier jour que sommeille en toi l'âme d'une adorable petite salope qui n'aspire qu'à être réveillée. Compte sur moi ! Te révéler sera mon sacerdoce.
Tes gémissements de plus en plus sonores bercent mes oreilles comme la plus belle des symphonies. Perdant toute pudeur malgré la présence des caméras tu t'allonges sur le lit, bien offerte toutes jambes écartées. Tes mains s'agitent frénétiquement sur ton sexe en feu. Tes yeux sont mi clos.
Ton visage défait exprime la force de ton douloureux désir. Ta bouche entre-ouverte se tord dans de longues plaintes d'un animal blessé. Ton cerveau ne dicte plus qu'un seul ordre, jouir, jouir et encore jouir à tout prix.
Bouleversée par ce spectacle émouvant, j'ai la gorge serrée. Je me sens devenir toute moite. Mais la séance ne fait que commencer. C'est le moment que je choisis pour te donner mon deuxième ordre, sachant très bien, cette fois, que je ne serais pas obéie.
- « Tu n'as pas honte de te branler comme une petite chienne en chaleur? Je te donne l'interdiction formelle de jouir ! Sinon tu en paieras le prix »
Je savais que le point de non retour était arrivé. Sourde à mon ordre, tes mains continuent leur manège infernal. Je zoome sur ton visage ravagée par le plaisir.
Le séisme qui se produit, tout d'abord silencieux, secoue ton corps de formidables tremblements. J'ai du mal à maintenir sur le centre de l'écran ta tête qui balance de plus en plus vite de droite à gauche comme celle d'une poupée de chiffon. Ton visage écarlate se révulse. Ta bouche grande ouverte cherche en vain un peu d'oxygène.

Pendant quelques secondes tout semble se figer; le calme de l'œil du cyclone. Puis brusquement un long cri puissant vient déchirer cette profonde immobilité.
De violentes contractions venues du fond de ton ventre tordent tes tripes et te plient en deux. Comme celles d'un puissant tsunami, leurs ondes dévastatrices se propagent à la vitesse de la lumière dans toutes les veines de ton corps. Tes yeux maintenant grands ouverts sont éblouis par des flashs puissants. Tu perds pied et t'abandonnes avec délice à ce gigantesque orgasme qui t'emporte de plus en plus loin, de plus en plus fort. Si fort qu'au point ultime, ton cerveau s'éteint. Tu retombes sur le lit comme un pantin désarticulé.


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Des mains expertes te massent le corps lorsque tu reprends tes esprits. On t'a transportée dans la salle de toilettage. Tu es couchée sur le dos, intégralement nue, sur une table capitonnée de cuir, pieds et poings liés de chaque coté de la table. Ton premier regard est pour ta masseuse : collier de chien blanc autour du cou, seins nus aux tétons traversés par de lourds anneaux d'or, string de perle, bas, porte-jarretelle, escarpins, le tout d'un blanc immaculé.  Autour d'elle deux autres femmes dans la même tenue, observent la scène en ricanant.
Le feu de ton corps loin d'avoir été éteint par l'orgasme précédent, continue à te martyriser entretenant une perpétuelle et irrésistible envie de jouir. Tu as honte d'être observée et de ne pouvoir, jambes bien écartées, cacher ta chatte ouverte et trempée. Les mains enduites de crème massent fermement tes seins. Chaque passage sur les bouts gonflés et sensibles t'arrache des soupirs. Puis inexorablement le massage se fait plus précis. Descend au creux du ventre, puis à l'intérieur des cuisses. Les doigts huileux courent sur la peau en traçant de larges traces rougeâtres. Lorsqu'ils glissent enfin dans ta grotte humide, tu es tétanisée comme traversée par une décharge électrique. Une délicieuse sensation de plaisir, te fait perdre tout contrôle. Malgré toi tes hanches se soulèvent pour venir à l'encontre de cette lente et profonde caresse. Chaque va et vient provoque un petit bruit de succion excitant. Sans plus aucune retenue, ton mouvement s'accélère et tu sens sur tes cuisses couler un filet de mouille. Encore une fois tu n'aspires plus qu'à une seule chose : jouir, jouir et encore jouir.
A l'instant même où tu sens un formidable orgasme libérateur naitre au creux de tes reins, les doigts de la masseuse quittent ton antre, et une main inconnue te tire violemment les cheveux. Un visage féminin se penche sur toi et te murmure à l'oreille.
« -Petite chienne jouisseuse incapable de te retenir ! Souviens-toi du second ordre ! Je vais t'apprendre à le respecter. »

L'inconnue fait le tour de la table et entre enfin dans ton champ de vision. Son visage et son corps sont d'une rare beauté. Son cou porte un collier de chien en or. Sa superbe poitrine est mise en valeur par une guêpière de cuir rouge. Son sexe est à peine couvert par un string de cuir également rouge. Des bas noirs gainent ses longues jambes, plongeantes dans de hautes bottes de cuir rouge à talon aiguille.
Elle t'agite alors sous les yeux le martinet qu'elle teint d'une main et la cravache de l'autre.
- « je te laisse le choix. Ou tu te retiens ou tu reçois une bonne correction. Mais déjà je dois te corriger pour ta désobéissance de tout à l'heure. »
Aussitôt les lanières du martinet cinglent violemment la fine peau de tes seins en arrachant de ta poitrine un immense hurlement.
-« bâillonne moi cette petite salope ! Ses cris me percent les oreilles. »
Rapide et obéissante une des assistantes au collier blanc t'enfonce dans la bouche une boule de caoutchouc et la fixe avec une lanière autour de la tête.
Ce premier coup t'a littéralement coupé le souffle. La brulure est fulgurante et irradie sur tout ton système nerveux. Tes yeux noyés de larmes regardent étonnés les marques rouges qui zèbrent tes seins.
Au deuxième coup tes dents s'enfoncent profondément dans la boule de caoutchouc. Tu râles et tu supplies.
Le troisième coup laboure tes cuisses. Tous tes sens sont en alerte. Ton corps est secoué par des sanglots. Mais malgré cette terrible épreuve, tu sens encore cette énorme chaleur te tordre le ventre et aiguiser, encore plus, ta phénoménale envie.
Les trois coups suivants sont reçus comme une délivrance. Ton corps tout entier est secoué de spasmes. Tu gémis et t'abandonnes dans un océan de plaisirs nouveaux, extrêmes, proches de la félicité.
Chaque image de cette scène restera gravée longtemps dans ma mémoire. Assurément tu es une recrue hors paire. Te sentant prête pour me rejoindre j'ordonne aux assistantes de te préparer pour cette première rencontre.


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Terrassée par des sensations aussi fortes, je sombre dans une profonde léthargie. A ma grande surprise, je baigne dans une douce plénitude. Je suis légère, aérienne. Mon corps est chaud, presque brulant, mais apaisé.
C'est avec bienveillance que je me suis laissée toilettée, baignée, massée, épilée, parfumée, maquillée, ongles mains et pieds vernis. Je n'ai même pas eu un seul signe de recul, ni lorsqu'une « collier blanc » m'a tondu cheveux et sourcils, ni lorsqu'elle m'a, pieds et poings, liée, ni lorsqu'elle m'a bandé les yeux, ni même encore lorsqu'elle, avec l'aide de trois autres consœurs, chacune portant un membre, m'ont transportée comme un vulgaire paquet.
Dans la totale obscurité, mon cerveau se re-concentre et se focalise sur chaque son : de talons hauts qui claquent sur le marbre, de portes qui se verrouillent et de voix féminines qui hurlent des ordres. Il y a aussi cette brève sonnerie qui stridule de temps en temps.
La résonance des bruits mêlés laisse imaginer la grandeur de la bâtisse.
Le parcours me semble interminable : portes ouvertes et refermées, escaliers montés, d'autre descendus, encore des portes encore des couloirs glacés.
Est ce le noir ? Le froid ? Les bruits?
L'ensemble sans doute !
Toujours est-il que peu à peu, je réalise ce que je viens de vivre en l'espace de quelques heures. Mais cette peur qui m'envahit au lieu de me pousser à fuir, annihile toute ma volonté. L'adrénaline qui fuse dans chaque veine réveille mes instincts et agit comme un aphrodisiaque.
J'ai honte.
Je l'avoue.
Depuis déjà deux mois, dès le début de mes contacts sur le net avec Maitresse Véronique, ces questions me taraudent la cervelle.
Voudrais-je franchir le pas ?
Jusqu'où ?
Mais je n'arrive pas, à chasser de mes pensées les profondes émotions que j'ai ressenties devant vos photos ou encore en dévorant vos e-mails.
Plus qu'un amour, une véritable adoration s'est installée.
Pourtant j'ai cherché à lutter, mais je n'ai rien pu faire contre le harcèlement constants de mes rêves torrides où je me donne corps et âme à Vous Maitresse.
Le long silence qui a suivit votre ultimatum n'y à rien changé.
Bien au contraire.
Et puis, j'ai décidé.
Vous l‘aviez découverte avant moi, Maitresse Véronique, la misérable salope qui dormait en moi.
Vous l'avez réveillée.
Maintenant je suis venue vous l'offrir.
« Oui Maitresse Véronique ! Je ne suis qu'une chienne qui souhaite vous appartenir. Faites de moi ce que vous voudrez. »

Une dernière porte franchie on me dépose couchée sur le ventre sur une épaisse fourrure. Les crépitements et la douce chaleur qui se propage m'indiquent la présence proche d'une cheminée. Les « colliers blanc » parties, un long silence s'installe.
Seules les volutes d'un délicieux parfum trahissent une présence féminine.
Attentive, je retiens mon souffle. J'essaye d'endiguer les à-coups de mon cœur. Je n'ose bouger. Je me sens observée. Un léger bruissement de soie, puis votre voix, grave, douce et pourtant ferme, me fait tressaillir.
- « Te voici à mes pieds ! Je savais que tu viendrais. Bienvenue dans notre Vénérable Association ! »
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