La Vengeance

arthur-roubignolle

La vengeance est-elle libératrice ?


Aujourd'hui, je tombe sur un article de l'Express : la vengeance est-elle libératrice ?

On a droit dans cet article aux inévitables avis avisés d'une psychologue de service qui, naturellement, est contre la vengeance. Elle soutient que la vengeance soulage rarement. Que vouloir « récupérer la mise », « avoir le dernier mot », c'est une façon de refuser la fin de l'histoire...

Que certaines personnes souffrant d'une blessure narcissique et qui ont un besoin d'exister à tout prix ne peuvent se résoudre au silence, à la douleur d'avoir été rejeté etc etc...

Plus positivement, elle dit que c'est aussi un moyen de rester actif, de lutter contre un sentiment d'impuissance...

Mais, elle conclute : « Vouloir se venger, c'est rester dans le rôle de victime. »

Ma qué c' qu'ou c'est qué toutes ces couneries ?

La vengeance, moi je peux vous le dire c'est vraiment libérateur !

Mon ex, c'est simple, je n'y ai pas été par quatre chemins, je l'ai défigurée au vitriol ! Ainsi elle ne trompera plus personne !

Non mais sans blague !

Alors, évidemment, comme j'habite un petit village corse...

La famille de mon ex a déclarée la Vendetta contre la mienne.

Ça va faire du joli tiens, les Roubignolli contre les Castagnoli !


Ah merde, j'apprends à l'instant qu'ils viennent de tuer mon oncle Doumé avec de la chevrotine de 12, dans le vallon de Loriani...


Attendez un peu, je reviens, je pars avec mon cousin Ange, on va aller buter le Giovanni Castagnoli, ça leur fera les pieds à cette famille...


Je reprends ensuite mon article sur la vengeance, ne vous inquiétez pas...



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