La vie est parfois étrange

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« La vie est un combat acharné. Certains gagnent, d’autres perdent. Certains sont tenaces jusqu’à la fin, d’autres abandonnent dès la première embardée. Certains croient avoir eu accès à la victoire, d’autres se laissent tomber dans la défaite. Mais parmi tout ces gens, il y a toi. Toi et ton sourire. Toi et ton regard. Toi et ta tristesse. Toi et ta douleur.

Les promesses sont le socle tangent d’une relation. Vives ou ternes, douces ou brutales, passionnées ou effacées, elles sont présentes du début à la fin. Elles commencent par un sourire, elles se développent grâce à un rire, elles se finissent avec l’éternité. Elles représentent l’aspect sempiternel de cette amitié vitale. Et parmi toutes ces promesses, il y a la mienne. Ma promesse de te rendre heureuse. Ma promesse de te voir sourire. Ma promesse de t’aimer pour toujours.

La vie est un combat acharné. Deux camps s’opposent : les bons et les mauvais. Certains sont focalisés sur le Bien, d’autres sur le Mal. Certains ne voient que par ces notions et ne se font pas de simagrées en hésitant entre l’une ou l’autre, réfutant la possibilité d’un juste milieu. D’autres n’y croient absolument pas et font appel à la rationalité de leur situation. Et parmi tout ces gens, il y a toi. Toi et tes doutes. Toi et ta foi. Toi et tes espoirs. Toi et tes désillusions.

La confiance est la base solide de toute relation. Forte et impérissable, elle permet à chaque personne de se reposer sur l’autre, de croire en une amélioration, de participer à la beauté de l’univers. Elle redonne foi en l’homme lui-même, lui qui a perdu toute raison de vivre, attiré par le néant d’un côté trop obscur. Elle octroie la possibilité d’un sourire, d’un rire, d’une étincelle qui réchaufferait un cœur trop longtemps enfermé dans la douleur. Elle repousse le mal à des années lumières des êtres choisis avec délicatesse pour être digne possesseur de cette opportunité qui ne se reproduira peut-être pas. Et parmi ces confiances, il y a la mienne. Ma confiance en tes capacités. Ma confiance en tes idées. Ma confiance en toi.

La vie est un combat acharné. Son terrain de prédilection s’étend sur la terre entière, fauchant le monde entier, n’épargnant personne. Certains sont victimes de cette dévastation, d’autres se battent et deviennent des guerriers intrépides. Certains n’ont pas la force de lutter pour s’en sortir, ne voyant que la noirceur environnante et la dépression grandissante. D’autres se battent pour des principes ancestraux, croyant en une entité supérieure, souhaitant plus que tout au monde que la Lumière perce pour toujours les Ténèbres environnantes. Et parmi tout ces gens, il y a moi. Moi et ma volonté. Moi et ma rage. Moi et ma justice. Moi et mon amour pour toi.

Je t’ai fait une promesse. Une promesse parmi des dizaines, peut-être même des centaines. Une promesse à l’orée de nos sourires, te prouvant ma confiance en toi qui pouvait être à jamais réciproque. De toutes mes promesses, pourtant parfois farfelues ou incertaines, tu m’avais dit que celle-là devait être la plus facile à tenir. Je crois que nous nous sommes trompés. Cependant, une promesse étant une promesse, je ne la romprai jamais, et tu peux être sûre que, de là où tu es, qu’importe cet endroit, je la tiendrai.

La vie est un combat acharné. Lutte pour la gloire, lutte pour le pouvoir, lutte pour le savoir ; chaque homme s’est vaillamment battu pour atteindre ses objectifs. Lutte pour l’amour, lutte pour le bonheur, lutte pour la sérénité ; chaque personne a vu ses desseins onduler plus ou moins clairement au fur et à mesure qu’elle s’approchait. Mais parmi toutes ces luttes, il y a la notre. Notre lutte pour l’amour. Notre lutte pour le bonheur. Notre lutte pour la vie.

Je ne te lâcherai pas la main, mon Amour. Même si tu es actuellement à des années lumières de moi, même si tu ne m’entends pas, même si tu ne me vois pas, même si tu ne me ressens pas, je ne te lâcherai jamais la main. Parce que, qu’importe tout ceci, ton simple toucher me rend heureux, puisque je suis près de toi, je veille sur toi, je prends soin de toi, je te ressens, toi. Alors sache, mon Amour, que je t’attendrais, et que, quand tu te réveilleras, je te tiendrai la main. Parce que je te l’ai promis. »

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