LE CADET DE MES SOUCIS

Pascal Germanaud

LE CADET DE MES SOUCIS

 

 

Je lègue mon corps à l’absence

Pour sustenter à mon lit vide

Vide de toute effervescence

Que vous soyez là ou liquide

Car j’ai plusieurs cordes à mon arc-

En-ciel où reposer mes ailes

D’albatros prêt pour les embarc-

Adèr’s et vacations sensuelles

 

Depuis que vous n’êtes plus

Que le cadet de mes soucis

Je vous aime en dent-de-scie

Car je vous hais aussi !

 

Je cède au chantage affectif

N’affectant qu’un alter ego

Le vôtre et je m’en bats les tifs

Eux-mêmes plus longs qu’ l’embargo

Que vous faites sur mes excès

De liberté que je m’empresse

De mettre au grand jour et exprès

Pour celle infirme de la Presse

 

Depuis que vous n’êtes plus

Que le cadet de mes soucis

Je vous aime en dent-de-scie

Car je vous hais aussi !

 

Je file droit si ça me sied

Mes restes iront de travers

L’homme est un loup, un carnassier

Et je remettrai le couvert

J’ai d’affreus’s affres quant à vous

Et je n’en démordrai jamais

Tout ce qui est mien est tabou

C’est à bout d’air que je m’en vais

 

Depuis que vous n’êtes plus

Que le cadet de mes soucis

Je vous aime en dent-de-scie

Car je vous hais aussi !

 

Je fige le temps d’un adieu

Et vous laisse à vos sinécures

Car je n’ai cure de vos dieux

Je pars en manque d’Epicure

Me fixer un but bien malingre

Même si je n’en ai l’usage

Un but sans plus ni violon d’Ingres

Aux antipod’s de votre image

 

Depuis que vous n’êtes plus

Que le cadet de mes soucis

Je vous aime en dent-de-scie

Car je vous hais aussi !

 

 

                            Le 6/07/11.

                                              Pascal GERMANAUD

 

 

 

 

 

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