Le coup de foudre.
Hervé Lénervé
Le ciel était bas, mon morale, pas mieux. Je marchais puisqu'il faut bien marcher. Pour aller où ? Pour aller ! Elle avançait en sens inverse son esprit dans ses pensées, alors que toutes ses pensées étaient déjà dans le mien. Tout s'éclaira soudainement et le ciel s'ouvrit pour dévoiler… mais non pas Dieu ! Juste le Soleil, c'est mieux. C'était une évidence qui se passe de toutes évidences. Elle était la Femme de ma Vie que j'avais attendue toute ma vie, car la vie des autres, je m'en fous.
Quand nous allions nous croiser, je lui dis dans un souffle qui n'était plus le mien, mais celui du destin.
- Putain ! Tu en as mis du temps ! Je croyais que tu ne viendrais jamais ! Bordel !
- Pardon ? On se connait ?
- Oui, depuis si longtemps que tu m'as peutt-être oublié, je ne t'en veux pas. Tu es la femme que j'attendais.
- Je crois que vous êtes fou, monsieur, passez votre chemin !
- Mon chemin est à présent le tien, où tu iras, j'irai, fût-il me mener jusqu'au Pandémonium.
Et faisant demi-tour, je lui emboîtais le pas, alors qu'elle allongeait le sien, en se retournant sans cesse pour être certaine que je la suivais de près.
- Partez, monsieur ou j'appelle la police !
- Quel drôle d'idée, la police ! Que pourrait-elle faire contre l'Amour de deux êtres ?
Elle sortit son smartphone et le mit à son oreille. Mon Dieu, comme elle était belle cette oreille dévoilée sous ses cheveux de feu et de flammes.
En fait, la police fit son travail. Elle m'emmena au commissariat où je dus expliquer mon Amour à ces fonctionnaires qui ne connaissent que leurs formulaires et comme mon histoire ne rentrait pas dans leurs cases, je finis dans un hôpital psychiatrique pour fou. M'en fous, j'étais fou d'Amour.
Trois ans plus tard, ils me jetèrent dehors, car je n'avais pas dû payer mon loyer. Je la cherchais partout, mais partout elle n'était pas, elle devait être ailleurs.
Bref je ne la revis jamais ! Tout ça pour vous dire que les coups de foudre, c'est de l'arnaque, une grosse fumisterie, oui ! D'ailleurs je ne rappelle même plus la gueule qu'elle avait et depuis cette question me hante : « avait-elle un beau cul ? »
Le coup de foutre, cela aurait été moins poétique, mais tu t'en sors bien :o)
· Il y a presque 5 ans ·daniel-m
Le coup de foudre est rare, de plus, il faut qu’il soit double. Un éclaire au café pour madame, un éclair au chocolat pour monsieur, ici, j'étais chocolat. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Il existe des paratonnerres portatifs bien utiles qui font parapluie et parasols en même temps. Et comme disaient les Romains : si vis pacem soit pas bel homme.
· Il y a presque 5 ans ·yl5
un p'tit coin d'parapluie, pour un coin paradis... :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Donc tu l'as eu dedans...
· Il y a presque 5 ans ·vividecateri
... en plein dedans, oui, en pleine poire.0 :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Moi, je connais un beau petit cul, mais il ne veut pas s'éveiller à moi :-))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Mince ! Il m'arrive de me réveiller la tête dans le cul. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Vaut-il mieux un coup de foudre, que tirer un coup ?!
· Il y a presque 5 ans ·phil-29
je ne suis pas chasseur ! :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé