Le Débardeur...

Patrick Gonzalez

Peinture Fabien Perez

C'est l'aurore qui rougeoie, le jour à demi mot, c'est l'aube vaporeuse. Puis toi ma lumineuse, rêve déraisonnable aux formes bienheureuses, offrant au soleil doux, tendres ocres de chair au creux d'un débardeur.

La rondeur d'une épaule accrochant la lumière, au gré d'un mouvement, quand glisse une bretelle, la naissance d'un sein comme ronde merveille.

C'est le café fumant, les oiseaux matinaux picorent le silence. Le soyeux de ta peau, le galbe de tes jambes, tout me semble si beau, et saurais-je attendre, saurais-je sans frémir faire fi de tout cela, lorsque tes doigts agiles, dessinent en volutes, mille caresses tendres, milles phrases aimantes à ma chair impatiente.

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