Le Rosemont

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Pas très loin de la ville existent des frontières

Que l’on franchit sans voir une seule barrière

Et qui nous mènent hors du temps, en un autre espace

Où l’illusion de la réalité s’efface.

Sombre colline aux forêts de sapins profondes,

Par ses sentiers ocre on aborde un nouveau monde

Où des vestiges de temps guerriers nous dominent

En un surplomb buissonneux de rocs et de ruines.

Sur le chemin caillouteux nos sens abandonnent

Petit à petit la mémoire du béton

Et se purifient à l’ombre du Rosemont.

Les murailles dorées par le soleil rayonnent

Alentour, offrant au promeneur fatigué

Le calme  ainsi qu’une étrange vitalité

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