LEK ET SOWAT, chronique expo.
Christophe Paris
Aujourd'hui vous allez voir un attentat à la bombe dans le Palais de Tokyo, va falloir faire graff ou vous mettez les pied. Mais pas d'inqiuétude, la sécu vous laisse passer sans problème, vous avez un contact.
12h30 un grand sourire vous rejoint. C'est la médiatrice qui joue les passeurs et vous invite à l'accompagner. Commence alors la transgression via des passages interdits au public, amateurs d'art qui vous regardent d'un air étrange en enjambant les cordons de sécurité. « Mais outssé ki vont... » se demandent-ils ? Simplement derrière une porte dérobée qui à peine ouverte vous fait basculer dans un univers graffé du sol au plafond. Géniale idée que d'ouvrir les entrailles du Palais de Tokyo à un bande de graffeurs talentueux. De l'aérosol en sous-sol.
Escaliers, couloirs de service, pylônes de soutien sont tous investis. Les dessins sont époustouflants, chargés de sens, dopés aux démarches graphiques originales. Tout est peint. Vous commencez par un mur au fond blanc dégueulasse qui vous scotche les pupilles. Un travail réalisé au feutre, crayon, bic, bombe . Une tête qui déverse une ville. Splendide, bourré de détails. Passez y un peu de temps même si la médiatrice vous invite à la rejoindre... pour la suite de la visite. Vous descendez des marches qui pourraient vous emmener direct à Pandémonium. Mais ce n'est pas une descente aux enfers, loin de là, même en l'absence de lumière naturelle. Vous êtes éblouis par des reflets de couleurs et de formes qui n'oublient pas un cm2 de surface, de l'infiniment petit au plus imposant, chaque partie vous impressionne par son sujet ou la dextérité nécessaire à sa réalisation. Vous êtes maintenant à la cave et vous avez le tourni. Deux fresques over détaillées, époustouflantes de maîtrise et de beauté. Des traits qui utilisent chaque défaut ou bout de bidule qui dépasse dur mur, comme ce pinnochio gothique au nez qui dépasse via un bout de métal. Ce chat avec un œil métallique, rond d'aluminium d'une fixation d'on ne sait quoi. Le trait est si étroit que l'on croit l'oeuvre réalisée au pinceau fin. Niet, nada, no, raté. Le type retourne sa bombe et vide un grande partie de son gaz, obtenant ensuite un faible jet plutôt qu'une propulsion. Extraordinaire.
Comme la médiatrice vous a à la bonne, elle vous ouvre la dernière porte sur un mur gris noir. Vous y découvrez un visage sculpté de petits impacts à la manière d'un impressioniste, mais ici avec un marteau piqueur au lieu du pinceau. De face le dessin n'apparaît que peu, c'est en vous décalant qu'il se dévoile. Ouf... Balaise, stupéfiant. C'est l'heure de refaire surface pas commode après tout ça et cet agréable tête à tête culturel. Vous sortez de cette expo fantôme que l'on ne voit que quatre fois par semaine à heure fixe, en remarquant que ces petits doués de la culture urbaine ont quand même réussi à faire conserver leurs œuvres d'ordinaires vouées à l'éphémère dans un lieu culte de la création temporaire, devenant ainsi les seuls artistes « archivés » du Palais. Trop fort les keums.
CHRISTOPHE PARIS.
Comme d'hab. On est avec toi. Bravo et comme Marion je suis mais cela tu le sais... kiss
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri
merci vivi, vivi va bieng ?
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris
Je suis jalouse. Merci pour la visite.
· Il y a plus de 10 ans ·Marion B
merci à toi de m'avoir visité :) et je crois que des clichés sont sur le site du palais de tokyo mais même là c'est pas fastoche à trouver !!.Enoooormes bises pour tes soutiens que z'adore (si ça continue j'vais même les encadrer ) :)
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris
merci pour la visite, ai eu l'impression d'être sur ton épaule tout le long c'est super !
· Il y a plus de 10 ans ·Laure Cassus
Merci laure c'est cool fais plaisir, suis en gros blues today merci me réconforte.
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris
si tu veux lire nouvelle pour concours chrono écrite en deux heures et bourrée de fautes ( pas de relecture me servira de leçon) mais bon je l'aime bien ici:
· Il y a plus de 10 ans ·http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/flash-mob
Christophe Paris
très sympa ton texte Flash mob, ryhtmé et direct, on est bien dans le sentiment et le ressenti. le happy end c'est dommage par contre ;) suis cruelle excuse moi, j'aurais trouvé plus lose qu'il tombe amoureux et elle pas, sorry ça va pas arranger ton mood. en tout cas c'était fulgurant comme écriture, continue !
· Il y a plus de 10 ans ·Laure Cassus
ah bah non là, j(ai besoin d'un peu d'optimisme dans qu'estce que j'écris
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris
alors après l'amour dans la boue, le temps qu'elle se craquèle sur leurs corps en fusion, ils prirent le moment au vol et préparèrent une chorégraphie pour leur retour vers la famille, un flashmob à deux que les enfants pourraient intégrer facilement et qui ravirai l'union familiale qui venait de faire naître un arc en ciel centré sur le barbecue où 5 homards venaient de s'offrir en holocauste à la beauté de cet amour né de main argileuse de dieu en personne, après consultation citoyenne de tous les saints des paradis naturels et artificiels et l'auteur de ce texte fût adoré jusqu'à la fin des temps pour avoir restauré l'amour filial et conjugal dans le coeur de ses enfants. snif
· Il y a plus de 10 ans ·Laure Cassus
:D espèce de grande malade du dedans du cerveau !! MDR
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris