L'éloge funèbre politique de Jean-François Copé...

Le père UBU de la politique française démissionne sous la contrainte, les invectives, les quolibets, la jactance et les ricanements ostentatoires des partisans de Fillon. Quel séisme politique! Je m'en pourlèche les babines. La tête de Copé est tombée hier comme une ardoise un soir d'orage , lui qui , ironie du sort , avait une propension à réclamer à cors et à cris, celle de ses adversaires politiques, notamment celle de Christiane Taubira parce qu'elle ne lui renvoie pas l'image de l'indigène de la république serviable et corvéable à merci, se taisant et tremblotant face à la figure tutélaire du caucasien.
Voulant s'accrocher au pouvoir tel un naufragé s'accrochant à sa planche de salut , il fut sommé de démissionner pour éviter le sabordage du bateau UMP. Le délinquant en col blanc ne voulant pas perdre la face , obtint que sa démission forcée ne fut pas à effet immédiat, le temps pour lui de cacher les cadavres dans les placards et de nettoyer les écuries d'Augias. Jean-François Copé ou l'art du subterfuge. Le moralisateur de la vie politique Française sommé de quitter l'arène politique comme un sinistre brigand. Il joue avec la montre comme il joue avec les jeux de mots douteux. Pourfendeur acharné de la diversité, fossoyeur invétéré du vivre ensemble, initiateur stupide du débat national non moins stupide sur l'identité nationale, vitupérateur de l'immigration subsaharienne , bonimenteur en col blanc, islamophobe notoire, votre place est dans l'égout comme l'a souligné ulcéré, Frantz Olivier Gieslbert