Les enquêtes d’Hercule Foireaux (19)

Hercule a emprunté de l'argent, beaucoup d'argent, à mec louche, qui a des manières louches. Hercule doit rembourser. Il a bien essayé de se cacher dans la chasse d'eau des chiottes. Ça, dans les films, ça marche pour de l'héroïne, mais pour un héros, comme Hercule, ça marche moins bien.

Donc, comme il ne peut pas rembourser, le mec louche lui propose un deal (un marché, en anglais). Ça se passe souvent comme ça dans les milieux louches, mais si vous n'avez pas une expérience intime des milieux louches, vous pouvez tout transposer dans ceux de la politique, c'est pareil.

Le deal en question est simple. Hercule doit repérer une taupe pas franche, dans l'organisation du milieu louche. En sachant, évidemment et vous n'êtes, d'ailleurs, pas sensé l'ignorer, puisqu'on vous le dit. Que la taupe, en question, ne peut être qu'un flic embauché… (Non, merde ! Je ne me rappelle plus le terme approprié.) Embarqué… (Non plus, putain de mémoire !)

D'où, le problème de conscience d'Hercule qui est, rappelons-le, du côté de la loi, si quand même, un peu ! Allez ! Un peu, quand même, quoi ? Que donc faire donc de ce dilemme cornédebouc ? En gros, pour les néophytes du polar de votre espèce, Hercule était dans la merde noire, celle qui succéda à la merde blanche en 1684, pour des raisons qui sont restées inconnues, du moins de moi !

Franchement, là et ce n'est pas mon genre… mais je demande une assistance, un joker, un ami à appeler, même une amie à la rigueur… Un(e) ami(e) riche de préférence qui pourrait m'arranger cette histoire et le triste sort d'Hercule, qui ne manquera pas, après moult tortures inutiles (puisqu'il n'a pas le fric et que perso, je ne veux pas lui avancer), d'être bouffé par les cochons, couler dans le béton, concassé en ferraille dans une casse ou dans un César, voire au pire, rendu à sa femme. Inutile de se masquer les yeux, de se boucher les oreilles, de se pincer le nez, de s'écraser les…non, mais où m'en vais-je encore, si bas… nous savons tous, qu'Hercule ne pourra jamais revenir sur WLW. Sa carrière est brisée en pierres blanches de carrière.

Redonc, quelle âme insensible ne viendrait pas en aide à notre ami Hercule et je sais, qu'il y en a ! Oui, même ici, chez les amoureux des belles lettres. Perso, la mienne c'est le « Q », mais chacun la sienne, j'ai un pote qui préfère la « N ». On est libre, en est en France, en Zone Libre !  

S'il vous plait, je vous le demande, si vous ne faites pas pour lui, faites le pou moi, ou l'inverse si vous ne m'aimez pas. Trouvez-moi une fin heureuse à cette histoire de merde !

Moi, sincèrement j'abandonne, je jette l'éponge, je rends le tablier, je me dénonce pour fraude fiscale, je me rends au Louvre, non, faut pas déconner, non plus ! Merci à vous tous qui suivez ses Aventures ! Si, il y en a ! Eh, si, aux moins trois ! Les trois fidèles qui me suivent encore dans tous mes déplacements pour me prendre en flagrant délit d'adultère. Merci à vous, enfin pour lui, moi, perso, ça m'arrange qu'il disparaisse un peu, mais il faut être magnanime. Au fait le mot qui m'échappait, c'était « infiltré », c'est ça, infiltré pour le gus à dénoncer !

Au secours ! Aidez-le !

Petit lexique policier :

Usurier : Fourgue.

Indic : Cousin, mais Sources pour un journaliste.

Espion : Infiltré, mais Epouse pour mon cas.

Bandit taciturne : Delon… Alain, Delon !

Parain d'une association illicite, (loi de 1901) : Préboist… Paul, Préboist !