Les enquêtes d’Hercule Foireaux (28)

Hercule assiste son pote, le gendarme Tiredabord sur une affaire assez simple. Un homme a été retrouvé, baignant dans son sang et mort noyé, par conséquent, au domicile conjugale.

Hercule – Suicide ?

Tiredabord – Non ! Accident domestique !

Hercule – Explique !

Tirebouchon – L'homme a laissé une lettre pour expliquer son mauvais geste. Je te la lis : « J'étais tranquillement en train de nettoyer mon arme, quand le coup est parti tout seul. Ma tendre épouse n'y est pour strictement rien ! » L'affaire est limpide, c'est un suicide déguisé en accident, car l'homme était croyant et voulait être enterré avec ses parents dans son petit caveau, le reste de son âge.

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Hercule reste perplexe et suspicieux.

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Hercule – Ouais… j'ai un doute, que dit sa jeune et belle veuve éplorée de pleurs ?

Tiretoujours – Elle n'était pas là, elle a découvert le mort, mort, en rentrant  des courses ménagères à Longchamp.

Hercule -  Quelle calibre a-t-il utilisée ?

Tireàdroite – une grosse arme pour percer le béton armé avec une balle de douze. Il s'en servait pour le bricolage.

Hercule – Tu connais la marque de l'outil ?

Tirelachevilletteélabobinettecherra – Une Kalachnikov 12 KGB, une arme Suisse, sans doute ?

Hercule – Je sens le coup fourré. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le doute au nez. La Kalachnikov 12 KGB est connu pour être sensible de la gâchette et prompte aux dégâts collatéraux, mais j'aimerais, par acquis de confidences, interroger, quand même, la belle veuve.

Tirelalangue – Elle est dans la salle de bain, car elle se sentait sale avec tout ce sang partout sur le visage et les mains.

Hercule – Elle a touché la victime ?

Tirehohisse – Oui ! Pour essayer de le ranimer en lui faisant les poches. D'habitude, ça marchait, mais là, face au manque de réaction de son mari, elle a préféré appeler les secours d'urgence funéraire.

Hercule – Je vais la surprendre dans son bain, pendant que ses souvenirs sont frais en l'interrogeant à chaud.

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 Hercule rentre dans la salle de bain après n'avoir pas toqué, car c'est un gentleman voyeur. Il trouve lascive, la belle Vénus, encadrée de mousse dans une baignoire en forme de coquille de Compostelle. La femme aux longs cheveux blonds se dresse en cachant sa nudité derrière son abondante chevelure. Quelle Beautécelleci !

Hercule – Excusez, cette intrusion intempestive dans vos quartiers intimes. Je me présente Hercule Foireux, le fameux détective, j'enquête sur la mort accidentelle de votre mari.

Vénus – Encule Perdreaux ! Le célèbre détective ?

Hercule – Lui-même, en chair et en graisse.

Vénus – Je suis conquise, je suis, du verbe suivre à présent, toutes vos affaires, de la confection au teinturier, vous êtes mon détective préféré derrière Batman, mon héros, dont je suis follement éprise amoureusement. Tenez prenez ma carte, je vous note le numéro de téléphone personnel de mon portable secret, non tracé, dessus.

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Hercule sort de la salle de bain soulagé.

Tirestoiàtired'ailes – Alors ?

Hercule – Affaire résolue ! Vient, nous devons arrêter Batman, toutes affaires cassantes. C'est lui l'assassin abominé de ce crime abominable, déguisé en accident masquant un suicide !

Tireaucul – T'es vraiment trop fort, toi, l'Hercule !

Hercule – Je sais ! Je sais ! C'est la qualité qui me manque le moins.