Les portes digitales

carmen-p

Les portes coulissantes

Se laisser porter par le courant du destin. Sous sa digitale pression coulissent les portes que l’on s’imaginait obscurément scellées. La raison s’efface devant le rêve créateur.

 

 

 

 

 

 

Glisse

comme larme entre les cils

une pensée au cœur du sensible

le corps déplisse les voiles

rien ne demeure

de ce qui occultait

la joie sereine

voyage une pupille légère

au temple ignoré depuis l’enfance

du fond de l’être émerge la voie

qui dissipe la brume alentour

et le paysage se réveille

comme un grand paquebot chantant

que l’oiseau ivre de vent

remet à flot

j’ouvre mes mains à tous les matins ailés

Cristal

Facettes d’une même pierre où se reflètent tous les mirages. 

Dans ces lames vives, les  images sans chagrin éclatent limpides.

L’écho de mes certitudes se propage,  et frémissent les ondes au cœur d’une gemme.

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