Les rôts maudits

dechainons-nous

Des fêtes et des défaites

Encore un matin où j'avais la tête dans le cul, un mal de cheveux qui tirait fort sur les racines. La nuit n'avait pas été de tout repos, les restes n'en étaient que de vulgaires relents de rêves mal décantés.

Dans ce hall de gare allongé sur un banc en face de moi, Noé mit quelques temps à recouvrer ses esprits, tout n'étaient que pets, rots, quais et flamboyances de couleurs et de sons glauques décalquant une faune gavée de cet Iran-ci issu de ceps de pinot noir frelatés et sulfatés par la corruption.

Mes nouveaux copains de boisson étaient des comiques et l'alchimie opéra dans ce cirque des monstruosités, nous n'étions qu'un résidu de mâles en fait !

Les verres c'est satanique quand ils sont encore en vous, ils font naître une prose, des édits de maudits maux dits comme une vocalisation professorales « es stomacale » reflux caverneux qui se fait échos d'énigmes anathèmes et d'anagrammes.

Le père Noé, patriarche de la part dieu, fils de Mathusalem, Jéroboam, Nabuchodonosor et consort, magnum au point refusa tout niet le déluge salvateur bicarbonaté d'un agent de la croix rouge.

Il n'était plus temps de rimailler et encore moins de ripailler, la ville se réveillait, il fallait faire place nette aux honnêtes gens qui se lèvent tôt et vont gagner le sel de leurs misères.

Il est cinq heures et je n'ai pas sommeil.


Lcm

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