Lili
stockholmsyndrom
Fallait voir ya pas si longtemps qu'ca, les planètes
Les paysages, les corps inertes
J'avais peur, j'avais froid, j'étais nu mais j'avais toi dans la tête
Pas de toi, pas de toit, plus de moi
Peu d'émoi et pourtant, les aiguilles du temps
Faisaient battre l'ardeur
Sais-tu quand viendra l'heure
Sens-tu l'espoir venir aux vents
Les promesses d'une fleur
C'est peu être un leurre
Mais s'il faut croire
Ma religion c'est ton cœur
Espérer l'avant
Espérer la résurrection du printemps
Je suis peu être fou
Un fou prêt a se faire crucifier, Lili
Mais j't'entends partout
Même quand les fleurs fanées s'invitent dans mon lit.
Ya la ville qui m'appelle, les ruelles qui transpirent
Ya ton image sur leur sourires
Ya le gout du dégout dans la fresque du jardin qu'ils admirent
Ya l'Automne, toute l'année, tu verrais ca
Ya l'aumône aux damnés puis ya l'herbe a mes doigts
Ya mon ciel, tes pétales
Ya ma peine sur l'dédale
Lili, c'est pas la mort qui règne
C'est l'apesanteur
C'est peu être un leurre
Mais il faut y voir
Toute la beauté des malheurs
42 grammes innocents
La splendeur blanche de l'infini néant
Et si je suis fou
C'est de cette chose qui fait tourner l'monde, Lili
Moi je l'ai figé
Pour que l'on soit enfin réunis.
Tu verrais l'ère du temps, le vide sur ma planète
Les paysages, les âmes inertes
J'ai si peur, j'ai si froid, j'pense a toi et j'ai ce flingue contre la tête.
Une claque poétique....C'est ça LA Poésie !
· Il y a environ 9 ans ·feather
Bordel ça m'a donné froid.
· Il y a presque 10 ans ·mickey-knox
Magnifique.
· Il y a presque 10 ans ·dreamcatcher
J'adore ce poème !
· Il y a presque 10 ans ·veroniquethery