Ma philosophie
Hervé Lénervé
La sagesse, tous simplement en arrêtant de discourir sur l'être et le non-être, le néant et le Yéti.
Quand on dépoussière la philo de toutes ses interrogations sur l'être, l'âme, Dieu, les apôtres et tout ce qui est mal défini et même pas défini du tout. Je ne retiens qu'une seule interrogation qui m'intéresse, qui mérite mon attention, les autres n'étant que parasitaires : « Que me manque-t-il pour être heureux ? (Si je ne le suis pas déjà, bien évidemment.) » je ne m'adresse qu'à moi, car je ne suis pas dans la tête des autres, mais on peut généraliser en reformulant : « Que nous manque-t-il pour être heureux ? » En sachant qu'en supprimant le superficiel, le but est d'atteindre la réponse : « RIEN ! » Si votre quête est celle du « bien-être », bien sûr, autrement pour le « mal-être », il faut rereformuler en : « Que me manque-t-il pour être triste comme un blockhaus ? »
Bien qu'ici, ce soit un peu faux, car le malheur étant massif et prégnant, lui, il permet d'accéder plus facilement à la conscientisation et aux tentatives de suicide à répétition qu'à la sérénité béate de nos grands mystiques hospitalisés dans les chambres attenantes à celles de nos grands brulés.
Donc, revenons à la recherche du bonheur qui est plus subtil.
A la réponse « plus rien », vous pourrez, là et seulement là, ressentir la conscience d'un bonheur certifié par les bureaux Veritas.
La reconnaissance d'un état d'équilibre. Je m'arrête sur la notion d'équilibre, car c'est un concept qui me plait bien. En effet intérieurement nos sens sont dans cette recherche, nos savants appellent cela, une homéostasie. (Eh, on discute philo, on peut utiliser des mots prétentieux, non ?) Pourquoi ne pas l'utiliser dans notre quête extérieure du bonheur, vos ecclésiastiques appellent cela, la quête du Graal. Comme le bonheur est subjectif et une affaire strictement personnelle, une idiosyncrasie, eh, toi-même !
Je ne sais pas si vous connaissez la pyramide de Maslow, c'est intéressant de s'y référer sur Wikipédia et c'est, quand même, moins loin et moins coûteux que de se rendre en Egypte. Ce psychosociologue a défini les besoins spécifiques de populations, selon ses conjectures sociales, économiques, politiques, écologiques, etc.
Il est évident que le besoin de survie pour soi et sa famille dans des Etats en conflits permanents apparait comme une recherche fondamentale de bonheur qui pourrait passer inaperçu dans nos Pays paresseusement en paix permanente, où nos préoccupations auraient plus tendance à se porter sur la fréquence de nos rapports sexuels, passé la quarantaine, une psychanalyse à la Woody Allen, en fait, de fait, quoi !
Pour en finir une bonne fois pour toute avec la recherche désespérée du bonheur, je ne retiendrais, dans toutes les banalités, énoncées ici, par qui vous savez, pour ne pas me citer par pure modestie, que : l'idée d'équilibre.
En effet, je pressens en cette idée une grande IDEE à développer… D'ailleurs, parlez-en à l'équilibriste qui tente de traverser sur son fil perché, aux heures de fort trafic, pour rentrer chez lui, « de l'autre côté du périph » (film de David Charhon).
Allez ! Je vous laisse ! Maintenant je vais passer la journée à boucler en prise de tête. La philo, c'est vraiment de la merde, ça ne vaut pas une bonne cuite avec les potes ! Quoi que les deux mènent à la même Aspirine.
Cette pyramide de Maslow on peut la visiter où?
· Il y a presque 5 ans ·arthur-roubignolle
Seulement en semaine. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
"La philo, c'est vraiment de la merde, ça ne vaut pas une bonne cuite avec les potes ! Quoi que les deux mènent à la même Aspirine." <<< Ça c'est vraiment de la philo ! En te lisant j'aurais dit " Quoi de plus jouissif qu'un saucisson sec avec le pain et le vin qui vont bien ? si ce n'est qu'une petite pipe au dessert ? " :o)
· Il y a presque 5 ans ·daniel-m
Attention depuis Magritte, il parait que les pipes ne sont plus des pipes. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Aspirine ou paracétamol ? Là est la vraie question selon Alain Seltzer!
· Il y a presque 5 ans ·yl5
Je ne prends pas d’aspirine, car c’est un fluidifiant du sang et je vis entouré de vampires. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Avoir le privilège de lire un texte écrit simplement sur un sujet aussi complexe, en soi, c'est déjà du bonheur.
· Il y a presque 5 ans ·Christian Le Meur
j'en reste sans mot, coït !:o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Toi à moitié grand sage, tu as au moins le mérite de nous faire rire :)
· Il y a presque 5 ans ·marielesmots
Le rire est la sagesse généreuse, le sourire, une sagesse complice et les pleurs une sagesse émouvante. L’essentiel étant de partager la sagesse. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Ma philosophie est de viser la lune et de briller au firmament...nan j'déconne...." La philo c'est de la merde " c'est que je me suis dit à cause du mal de bû que je me suis chopé après une discussion avec mon fils qui attend ses résultats pour sa licence 3 de philo :-)))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
"Du mal de bû" ??? Autrement "viser la Lune et briller au firmament" me parait une philo tout à fait acceptable. :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
" Mal au bû " c'est du parler lyonnais pour dire avoir mal à la tête :-))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Ah, d'accord ! Je ne connais pas bien le parlé indigène des indigènes lyonnais. :o)))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
Comment tu parles des lyonnais...ça va pas le faire :-))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire
Ça y est, les Lyonnais ont lancé une fatwa sur ma tête ! J’suis mal, j’suis mal ! :o))
· Il y a presque 5 ans ·Hervé Lénervé
:-))
· Il y a presque 5 ans ·Lady Etaine Eire