Mardi gras

Choupette

Mardi gras…

J’avais reçu un carton d’invitation d’une de mes collègues de travail. Une soirée organisée dans la grande salle de fêtes de son village. J’avais hésité puis voyant que c’était costumé, je m’étais dit que je ne risquais rien d’y aller…J’avais choisi de louer un beau costume de marquise…Le thème étant sur la révolution, et je ne tenais pas à être en paysanne ou …sans culotte( !) Elle devait venir me prendre chez moi pour que nous y allions ensemble…ce qui m’arrangeais. N’ayant pas à conduire, je pourrais pleinement profiter de la soirée. Mes sorties étaient si peu nombreuses…

Je l’attendais, vêtue de ma robe longue et vaporeuse blanche juste soulignée de ce ruban bleu un peu plus haut que la taille, qui mettaient ma poitrine en valeur…Le décolleté aussi garni de dentelle, laissant entrevoir un peu plus que la naissance de mes seins…Les bas blancs cachés par le tombé de ma robe…les dessous en dentelles …je me sentais très…sexy. Un loup blanc, un éventail pour me cacher aux yeux des curieux… elle me félicita. Elle avait choisi de s’habiller en gentilhomme !!! Perruque, haut de chausses…seins bridés sous un jabot impressionnant… On pouvait s’y laisser prendre …» Hum, je crois que je vais tomber amoureuse… » Lui dis-je en riant.

L’arrivée fut épique…Deux jeunes valets ouvrirent nos portes. Tout cela était orchestré par un Maître d’hôtel très pointilleux. « Mademoiselle Joséphine et Monsieur De Valette. » L’annonce fit se retourner certains convives sur notre passage. « Il » me tenait le bras…Je pense que la supercherie marcha un bon moment…Toutes ces dames lui tenaient conversation…Je me retrouvais un moment seule devant le buffet dressé dans un coin de la salle. » Hum, ce parfum enivre mes sens…Puis je oser prendre votre main pour la …baiser ? » Je me retournais sur un … »manant «  en culotte… » Je me présente, Danton…ou son frère, je ne sais plus… » Il rit, prenant d’office ma main et la portant à sa bouche, posant ses lèvres sur ma peau, me faisant frémir. » Je sais que la noblesse ne se fourvoie pas vraiment avec les petites gens…mais dans le temps futur, je deviendrais …vous savez…alors gagnons du temps…marions nous, là tout de suite…il y a bien un évêque dans cette assemblée. »

Il me fit rire une bonne partie de la soirée…Danse et conversation me séduirent en sa compagnie…Mon amie semblait rire de sa farce plus loin en compagnie d’un « beau »…sur la terrasse du premier, il me serrait de plus en plus près… et je me laissais aller à garder son bras autour de ma taille… »Accepteriez vous, gente Dame un baiser de votre dévoué serviteur… ? » Je n’eus pas le temps…il posa ses lèvres sur ma bouche, sa langue s’emparant déjà de la mienne dans un baiser presque indécent devant ces gens…J’ôtais mon loup pour… »Hum, quel beau visage… »Il ôta le sien…et repris ma bouche plus passionnément encore… «  Croyez vous que je puisse…vous emmenez dans le jardin…Ce n’est point Versailles, mais…il y a là bas une tonnelle, ou quelque chose qui pourrait lui ressembler… »

Je me laissais emmener. Il m’assit sur le banc et se mit à genoux devant moi, me tenant les mains…Il semblait vouloir continuer le jeu de son personnage et cela me plaisait. Doucement, il releva ma robe, découvrant mes chevilles, puis mes mollets, ses mains glissant sur mes bas, s’extasiant de la douceur de ma peau juste au dessus… »Puis je continuer… » Il ne me laissait pas répondre et ses doigts glissèrent sur la dentelle de mon shorty…il écarta plus mes jambes, engouffrant son visage sous le tissu de ma robe retroussée. Je sentis sa bouche, son nez appuyé sur ma peau tendre… ses doigts firent glisser le tissu et sa bouche se posa délicatement sur mon sexe glabre humide de ses caresses. »Ah, Madame, quelle douceur que je sens là… »

Sa langue glissa entre mes lèvres gonflées de désir. Je gémis. »Madame, êtes vous souffrante ? » Comme il était doux, attentionné, jouant son jeu…excitant mes sens… »Ah, Monsieur Danton…c’est si …bon… » Sa langue titillait à présent mon bouton d’amour, me soutirant des râles plus expressifs encore. Ses doigts investirent mon antre, me faisant cambrer le bassin vers sa bouche avide. Je jouis dans un dernier gémissement plus fort. » Madame, ne craigniez vous pas que l’on nous entende ? » Il se remit debout, me relevant avec lui, ma robe retombant sur mes jambes, cachant mes fesses nues, tremblante encore de cette jouissance…

« Monsieur…où m’emmener vous donc ? » « Chut ! Danton enlève Joséphine…votre « garde du corps » n’a rien vu, rien entendu, rien su… » Il m’emporta dans ses bras derrière un buisson, me couchant à terre, doucement…Relevant à nouveau ma robe, dévoilant ma nudité… »Hum…quelle beauté ai-je volé à son mari ? » Ses mains remontèrent sur ma poitrine, tirant sur le ruban pour ouvrir le décolleté plus profondément. Son visage se glissa entre mes seins sortis tétons dressés… » Ah…Danton, vous me… « Oh, oui, dites, gente Dame, dites moi… » « Troussez moi…comme une manante…je ne sais pas … » » Hum, que ne le disiez vous plus tôt ! » Sa bouche s’empara de mes tétons, les suçant l’un après l’autre presque voracement. Ses mains soulevaient ma croupe, son corps se glissant entre mes cuisses ouvertes. D’une main son pantalon ouvert, laissa apparaître son sexe dur et dressé contre mon sexe trempé. Il s’y engouffra rapidement, sèchement. » Voilà, Madame, l’expression de mes … »sentiments »… « 

« Oh, oui…C’est si… » Il allait et venait fermement en moi et je crois que je ne retenais si mes cris ni mes encouragements à continuer, à aller plus vite, plus fort. » Ah, la belle voulait un rustre, un homme, un vrai, pas un de ces gentilhomme coincé…Eh bien tenez ! »  Il tapait au fond de moi de plus en plus vite. Il ressortit soudain de ma grotte brûlante, me retourna, relevant mes fesses vers lui et reprit possession de moi. A quatre pattes dans ce jardin, ma robe relevée sur mes reins, ma croupe secouée sous ses assauts, je jouis à nouveau .Quand il se libéra enfin sur mes reins, il claqua mon cul de sa main… » Hum, quel beau cul…La noblesse cache bien des beautés ! Ma chère Joséphine, votre époux va vous trouver bien changée… » Je ris et devant ses questions, je lui avouais la supercherie de mon amie…

« Hum…ce qui veut dire que ma Marquise n’a point de mari…un amant ? Non ?! Quelle chance…Quel château habitez vous que je vous ramène…Je ne saurais vous quittez si tôt, chère… » « Quel genre d’attelage avez vous, cher Danton, je ne souffrirais de …froisser ma robe… ! » Nous éclatâmes de rire… » Vous allez juste être un peu…décoiffée…mon attelage n’a que deux roues… » Un mot à mon amie » De Valette( !) et je le suivis…au parking…ses baisers nous retinrent encore un moment auprès de son destrier…Je vis ma chère amie quitter la salle des fêtes avec une belle comtesse… » Ne me disiez vous pas que… » « Si, si…il faut croire que…qu’elle …enfin… » Il me clôt la bouche d’un dernier baiser… » Filons, très chère, j’ai hâte de faire connaissance de votre château et de votre boudoir… de vous honorer…dans votre noble couche… »

La nuit fut … »Royale »…

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